A peine quelques lustres après les ajustements structurels imposés aux États aux pays dit du « tiers monde », l’Afrique se revoit imposé la nomenclature » pays émergent à l’horizon 2035″. Le bilan des années d’ajustement structurel à t-il été fait ? L’Afrique a t-elle gagné en terme de tissu économique fiable ?
Aujourd’hui tous les pays africains soignent leurs communications pour remplir les conditions politiques et diplomatiques pour obtenir le sceau « pays émergent ». Il faut rappeler que le sceau » pays émergent » engendre des financements issus des partenaires historiques des états africains, ceux là mêmes qui détiennent la dette de ces états et qui la manipulent au gré de leurs humeurs. « L’émergence » à donc un coût pour l’Afrique. Ce coût est le surendettement car l’Afrique est déjà endettée.
Modou N’DIAYE, jeune trader africain d’origine sénégalaise nous propose un décryptage de cette notion d’émergence, de son financement et des coûts qu’il engendre. Modou N’DIAYE propose l’organisation du pouvoir de l’épargne de la diaspora africaine dans le monde de sorte à ce qu’il finance le développement de l’Afrique. Il mettra l’accent sur le rôle inadéquat des banques étrangères installées combiné au déficit de confiance qui règne entre les PME incontournables dans la création de richesse et les banques détentrices de liquidité. La caractéristique première de ces PME est l’insuffisance de financements alors que les banques ont les liquidités. Résoudre ce paradoxe est l’une des clés du système productif des états d’Afrique.
Elijah de Bla
