Au cœur de l'analyse

La proposition de la médiation internationale pour sauver l’accord de paix au Mali.

La proposition de la médiation internationale pour sauver l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, au Mali.

Dans une déclaration en date du 9 avril 2023, la médiation internationale a fait état d’une solution pour poursuivre les travaux de l’application du-dit accord. Cette proposition advient suite aux tensions entre les mouvements signataires et les autorités de la transitions.

Depuis décembre dernier, les mouvements signataires ont suspendus leur participation au CSA ( Comité de suivi de l’accord), suite, selon eux, à la lenteur des activités prévues pour appliquer l’accord. Le 5 avril 2023, deux avions des FAMAS ont survolé la région de Kidal précisément les positions de la CMA ( Coordination des Mouvements de l’Azawad) et du HCUA ( le Haut Conseil pour l’Unicité de l’Azawad).

Ces deux évènements sont à la base de la réaction de la médiation internationale en proposant :

  • d’organiser dans un premier temps une rencontre avec le gouvernement à compter du 17 avril 2023 et dans un second temps avec les mouvements signataires prévue pour le 24 avril 2023 ;
  • de lancer le processus du DDR ( désarmement – démobilisation – réinsertion) des combattants ;
  • d’appliquer rapidement les décisions de la réunion de haut niveau ( l’intégration des 13000 combattants , l’intégration des hauts responsables des mouvements , l’accélération des reformes institutionnelles prévues dans l’accord).

En août 2022, des commissions avaient été annoncées dans lesquelles les ex-rebelles devraient occuper des places. Les conclusions de la commission interministérielle est toujours attendue à ce niveau.

Dans cette proposition de la médiation internationale, il y a une suggestion qui stipule que le gouvernement et les forces armées doivent travailler conjointement sur la procédure de décentralisation conformément à l’accord de paix, ce qui n’est pas assez pour  les groupes armés qui souhaitent qu’on intègre dans la constitution un point sur la régionalisation. 

La nouvelle constitution qui doit être soumise au référendum ne fait pas mention de tous les points évoqués par les mouvements signataires lors des différentes réunions de prise de décisions.

Selon un haut responsable de la partie des groupes armés signataires, les autorités de la transition maliennes doivent éliminer cette ambiguïté en informant tout le monde et dire exactement ce qui les intéresse. Jusqu’à ce jour les autorités de la transitions n’ont pas réagi ni à la réaction des mouvements signataires et ni à la proposition de la médiation internationale. 

 

Kadiatou Kaba
Stagiaire Rédactrice Web 

 

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