Notre Dame de Paris : quand une cathédrale en feu déclenche plus d’émotion que le massacre de 160 maliens

L’émotion est certainement le produit le mieux vendu dans le monde devant les tubes de rouge à lèvre et le Coca cola. L’incendie de la cathédrale notre dame de Paris est venu nous le prouvé. Les flemmes qui ont eu raison de ce chef d’oeuvre architectural et religieux ont eu besoin de seulement une heure. Il a fallut seulement une heure aux médias de la planète et aux personnalités les plus influentes du monde pour exprimer leur solidarité avec la France. Le président american Donald TRUMP s’est proposé d’envoyer des avions bombardiers d’eau pour aider à circonscrire les flemmes. Cette solidarité mondiale pour un monument montre le côté humain des peuples de diverses horizons. Chaque humain de chaque pays devrait pouvoir bénéficier de cette solidarité spontanée sans coloration ni origine.
La cathédrale notre dame de Paris est chanceuse d’avoir reçu autant d’attention. Le village D’Ogossagou au Mali ne peut pas en dire autant.
160 maliens y ont massacrées le 23 Mars 2019 sans déclencher la moindre solidarité mondiale ni la même couverture médiatique.
Lors de ce drame, les maliens étaient face à leurs impuissance. Ni le Vatican, ni l’Arabie Saoudite encore moins la gigantesque couverture médiatique n’ont consolé les maliens. les humains et leurs biens ne sont sont adjugés à la même valeur selon qu’ils soient du nord ou du sud.
Les Twittes de Donald TRUMP et ceux des puissants de ce monde ne se sont pas bousculés. Quand on est maliens, on ne peut pas s’empêcher de faire le parallèle ce Lundi 15 Avril en l’incendie de la cathédrale notre dame de Paris et le massacre de 160 villageois maliens. Les multiples directs et duplex des grandes chaines de télévision couvrant en temps réel cet événement douloureux que subit la cathédrale notre dame de Paris ne sont réservés qu’aux occidentaux. Le reste du monde peut crever sous le silence des puissants.
L’humanité n’est pas à l’endroit lorsqu’une la destruction définitive de nos semblables déclenche moins d’émotion et de solidarité que la destruction d’un monument.

Elijah De BLA