IBK mobilise 300 éléments de la garde nationale quand la ville de Tombouctou en compte moins de 200

Si une institution malienne devait être budgétivore, la logique voudrait que ce soit l’armée malienne compte tenu de la traversée du désert actuelle due à l’incompétence de ceux qui la dirige. Le Mali est en guerre, c’est connu de tous. Une guerre contre une partie de ses propres fils est déclenchée depuis 2012 et la fuite d’ATT. Dans un pays normal avec une population normale, une pression est maintenue sur les dirigeants telle une épée de Damoclès pour mobiliser tous les efforts en faveur de l’armée qui est la seule à pouvoir nous sécuriser. Dans un pays normal avec un président normal mais pas du genre François Hollande, on aurait procédé ainsi.  Il faut croire que le peuple malien anormal a à sa tête un président anormal tellement coupé de la réalité qui l’a élu qu’il divague à longueur de temps.

Non content de s’être offert un avion ; celui-ci a un prix variant en fonction de la couleur du jour et de la santé mentale de celui qui s’exprime, mais également en fonction du temps. De 15 Milliards nous sommes arrivés à 24 milliards. Une simple arithmétique permet de déceler un différentiel qui suffirait à acquérir un autre avion.

La surfacturation et les intermédiaires sont passés par là. Plus c’est mauvais pour le Mali, mieux c’est pour IBK.

Nous venons d’apprendre par nos sources au sein de la garde présidentielle que plus de 300 éléments de la garde nationale sont affectés à la seule sécurité du « président lève tard » qu’est IBK. Cela alors que toute la zone de Tombouctou en guerre fait une surface conséquemment grande et bénéficie de moins de 200 éléments. On comprend le sens des priorités du président malien qui avait juré pendant sa noce (les premiers mois après son élection) qu’il mettra l’intérêt du Mali avant. Ceux qui espéraient quelque chose doivent être déçus, les autres sont juste surpris que les premiers soient déçus là où il n’y avait aucun espoir.

Ce que les maliens savent du président IBK est sa folie des grandeurs, son amour pour le luxe et sa grande capacité à être budgétivore sur le dos du denier public. On sait moins qu’il est aussi grand consommateur de force de sécurité nationale pour son confort.

Le Mali d’abord est le plus beau slogan qui lui a été conseillé mais sans doute ce slogan a été vendu à la mauvaise personne.

Elijah De Bla

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