20 ans après, les survivants du COPPO – Mountaga Tall et Choguel MAIGA sont IBK compatibles

Dans la gestion du Mali version IBK, il ya semble t-il un malaise avec le passé politique et un désir de remettre certaines choses à leurs places. C’est comme si le président utilisait son pouvoir pour déplacer le passé.

A voir la tête de certains hommes dans son gouvernement et son entourage, on ne peut que penser aux années 1990 quand il était un puissant premier ministre sous la décennie de règne de Alpha Oumar KONARE.
Certains faits auront marqué cette époque. On peut en citer le fameux 11 Mai du président Konarė,  la participation du Mali à la demi finale de la CAN 94,  l’arrestation et la détention des cerveaux de L’AEEM avec un certain Yahiya Ould Zarawana,  la farouche coordination des partis politiques d’opposition réunis sous la banette du COPPO etc…. de tous ces événements celui qui nous intéresse est la formation COPPO qui rendit la vie impossible au régime de AOK et de son premier ministre de l’époque IBK.
Pour ceux qui s’intéressaient à la chose politique avant l’ere Marc Zuckerberg,  ils peuvent témoigner de la force avec laquelle le COPPO s’était opposé au président AOK. Une expression en est même née : pour qualifier le contestataire on disait qu’il est au COPPO. C’était la petite anecdote qui va avec notre récit.
Les têtes fortes de cette coalition d’opposants étaient pêle-mêle Mountaga TALL, Choguel Maïga, Mohamed Lamine Traoré,  Mahamadou Maribatourou Diaby et Almamy SYLLA. L’un des points culminant de leurs revendications fut la demande de la démission du premier ministre de l’époque qui n’est autre que l’actuel président de la république du Mali. Une motion de censure fut portée à l’assemblée nationale pour rendre officielle cette demande de démission du premier ministre. D’ailleurs ils se refusaient à le nommer « Monsieur le Premier ministre » lorsqu’ils parlaient de lui pendant un certain temps. Pendant plus d’une décennie ces dirigeants du COPPO ont semblé être destinés à errer dans l’opposition. Le premier à avoir lâché la bande fut le défunt Maribatourou Diaby qui rejoignit le camp du président AOK à la veille de sa réélection pour son second mandat avec à la clé l’effacement de sa dette personnelle due à son train de vie d’ex milliardaire.
Le second de la bande à s’être accommodé aux délices du pouvoir fut un autre défunt Mohamed Lamine Traoré qui fini par rejoindre le clan ATT avec à la clé le ministère de l’enseignement supérieur et le train de vie qui va avec.
Nous éviterons de les exhumer par respect aux morts.
Le président Almamy SYLLA lui aussi décédé aujourd’hui y aura laissé beaucoup de plumes et de billets de banque mais ne rejoignit jamais le pouvoir.
Au tour des vivants de nous surprendre avec Mountaga Tall et Choguel Maiga qui furent de farouches opposants au premier ministre IBK à une époque où l’on avait moins de matière à lui reprocher de choses qu’aujourd’hui. Si nous comparons l’époque où IBK était premier ministre à celle d’aujourd’hui où il est président, on a peu de raisons de l’acclamer. Dans les années 1990 il était un homme de poigne qui disait ce qu’il faisait et faisait ce qu’il disait.  Qu’est ce qui a bien pu changer dans l’idéologie de ces deux survivants du COPPO pour qu’ils changent autant d’orientation pour le Mali ? Certes à l’époque les faits n’étaient pas autant médiatisés, mais IBK ne commettait pas autant d’impairs qu’en 2015.
Il faut aussi se demander pourquoi IBK est allé chercher des personnes qui lui ont rendu son passage à la primature aussi amer. Il semble parfois que le président soit attiré par ceux qui l’on battu et combattu. On pourrait  d’ailleurs faire la même réflexion au sujet du choix de l’ex premier ministre Moussa MARA qui est le seul politique à avoir battu au suffrage universel IBK sans que ce dernier ne trouve à contester.
Avec un score à la présidentielle qui flirtait avec le néant et zéro député à l’hémicycle; pour Mara et son YELEMA qui tardent à se réaliser, IBK a certainement pensé au KO reçu de la part de son adversaire en commune IV.
Faisons les comptes :
Les seuls survivants du COPPO sont dans la cour présidentielle, le seul politique à avoir battu IBK est dans son camp également. C’est un hasard organisé qui dessert le débat politique et démocratique.
Il semblerait que les intérêts du président  IBK et ceux de ses deux farouches opposants d’hier Mounataga TALL et Choguel MAIGA se soient croisés au point de monter en catimini des rapprochements dont la logique échappe aux plus de trente ans qui ont connu l’époque où IBK était premier ministre et respecté pour sa force de frappe.
Elijah de Bla

Elijah De BLA

Rédacteur en chef de RP MEDIAS

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