Sahel : Le comeback du Partenariat franco-Américain

le comeback du Partenariat franco-Américain au Sahel

Sahel : Le comeback du Partenariat franco-Américain

À la lumière de la crise entre Paris et Washington après le torpillage d’un contrat de vente de sous-marins français à l’Australie.

La crise indo-pacifique entre Paris et Washington, ne va-t-elle pas renforcer le partenariat militaire entre les deux pays dans le Sahel ?
Depuis plusieurs années, les forces américaines agissent dans le Sahel en toute discrétion laissant en première ligne la France. L’opération barkhane dans sa lutte contre le terrorisme est appuyée par les forces américaines en terme de renseignements, moyens logistiques, financement d’où elle arrive à neutraliser un certain nombre de chefs djihadistes. Grâce à Barkhane, les forces américaines n’apparaissent pas en première ligne dans le Sahel, on appelle ça Leading from behind intervenir sans apparaître cette doctrine américaine fut établie par Barack Obama. Elle permet aux USA de préserver leurs images vis-à-vis des opinions africaines, mais aussi de minimiser la prise de risque de ses soldats.

Si l’opération barkhane connaît un tel succès selon Paris, c’est grâce au soutien américain.

Après deux séries d’entretien téléphonique en septembre 2021 entre le président Biden et Macron pour désamorcer la crise, le président français avait obtenu le gage de la part du Washington le renforcement de l’engagement antiterroriste au Sahel. La rencontre du 29 octobre 2021 entre Macron et Biden avant le G 20 à Rome en guise de réconciliation, ne sera-t-elle pas l’occasion pour réaffirmer ce gage quand on sait qu’à époque l’administration Trump n’était pas favorable à une force européenne, mais aussi du placement de la force G 5 Sahel sous le chapitre 7 des nations unies.
Le président français semble bien profiter en s’appuyant sur la crise intervenue pour obtenir gain de cause auprès de l’administration Biden non seulement en obtenant de ce dernier son maintien au Sahel compte tenu du nouveau format de l’opération barkhane, mais aussi à œuvrer davantage dans la lutte contre le terrorisme au Sahel qu’elle mette en avance.

AMAIGUERE RENE SAGARA

Juriste et Étudiant à l’institut supérieur du Droit

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