Le moindre débat sur un sujet qui concerne la côte d’ivoire soulève les passions. Parler de la guerre des partis et du statut du prisonnier Laurent Gbagbo n’y déroge pas.
Depuis quatre ans au pays d’Houphouet Boigny, le RHDP propose, le FPI s’oppose et le RDR dispose. Dans environ une année il faudra renouveler l’exécutif ivoirien à travers une élection présidentielle. Justement les tactiques politiques à court terme ont succédé aux stratégies à long termes. C’est ainsi que le légendaire président du PDCI RDA, Henri Konan Bedié à travers l’appel de Daoukro a promis l’indulgence de son parti au président Ouatarra afin que ce dernier soit l’unique candidat du RHDP aux prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire. De l’autre côté le FPI est occupé à résoudre sa plus grande crise interne : la question de “qui va présider le parti” se pose. La réponse laissera des séquelles. Faut- il s’attendre à une scission ou à une dissidence de certains ? Seul l’avenir proche nous le dira. Laurent Gbagbo, locataire à la CPI depuis sa chute est candidat au poste de président du FPI qu’il a créé et façonné à son image. Pascal Affi N’Guessan, autre baron du parti voudrait prendre la direction du parti suite à l’absence constatée de Gbagbo. Une guerre est donc déclarée entre les camps de ces deux poids lourds du FPI. Cela rappelle la guerre de succession de Houphouet Boigny à sa mort où l’on avait vu se déchirer les deux meilleurs amis du moment Ouatarra et Bedié.
Pour disséquer ce casse-tête ivoirien, nous avons fait appel à trois personnalités ivoiriennes représentant trois tendances différentes assez représentatives des clivages en cours en Côte d’Ivoire. Il s’agit de Hamed Fof, militant du RDR, All Blacks Modo, militant panafricaniste et Joël Ettien Brou, journaliste membre du PDCI RDA et représentant de KKB en France.
Ces trois invités politiques nous exposent des lectures opposées de la scène politique ivoirienne avec des termes loin d’être pacifiques. Chacun accusant l’autre camp d’être responsable de l’inertie qu’a connue la côte d’ivoire sous Gbagbo ou actuellement sous ADO.
Ces trois quarts d’heure transporteront les spectateurs dans une Côte d’Ivoire que certains présentent comme émergeante et que d’autres présenteront comme ethnicisée.
Une mention spéciale au web média www.defnews.fr qui met son lobbying à notre disposition et qui nous permet d’avoir des débateurs de qualité pour les thèmes concernant la Cote d’ Ivoire.
ELIJAH DE BLA
