Le racisme anti blanc ou le fantasme à la sauce Copé Bygmalion

En France, il est mal venu de parler de “race”; les statistiques officielles fondées sur la race sont d’ailleurs découragées. Mais les races existent bel et bien et les statistiques aussi.
Sous le quinquennat malheureux de Nicolas Sarkozy, il a souvent été question de race mais avec des expressions voilées. Le monde entier a découvert les dérapages contrôlées de la part des lieutenants du parti UMP. Un large choix de propos en tout genre sur les français avec origine était disponible dans les petits papiers du parti. Il ne s’agissait pas de toutes les origines car certaines valent mieux que d’autres a leurs yeux. Il valait mieux être venu de partout sauf d’Afrique noire et du Maghreb.
Les choses sont ficelées de sorte à diviser le travail de sape contre la race africaine dans sa globalité en deux temps. Les médias véhiculaient le moindre propos raciste envers les africains et les arabes en feignant de dénoncer mais au fond ils contribuaient à désacraliser et à décomplexer le racisme basique, les politiques ne s’indignant pas à la hauteur de préjudice. La meilleur publicité politique pour se faire connaître positivement en France est d’adresser une pique ou “casser du noir”.
Certains africains ont tenté de répondre aux multiples attaques, ils se sont fait tout simplement détester par le public avec l’aide des institutions telles que les médias et les partis politiques. Lilian Thuram en sait quelque chose. L’humoriste le plus talentueux de sa génération Dieudonné a pris à lui seul tous les coups prévus par les membres de la communauté africaine. Christiane Taubira, ministre de la justice est régulièrement moquée et comparée aux animaux, aucun procès n’est à l’ordre du jour et l’indignation sélective qui sied à la France comme une pince au dentiste tourne à plein régime. Les joueurs de l’équipe de France d’origine africaine sont régulièrement pris à parti par les chiens cerbères de la presse sportive qui ont un poids conséquent sur les décisions du sélectionneur. Ainsi Samir Nasri n’ira pas au mondial au Brésil alors qu’il est plus talentueux qu’un joueur comme Giroud qui lui a la chance d’être blanc. N’eût été la proximité entre Didier Deschamps et Patrice Evra, ce dernier n’aurait jamais vu les stades du Brésil pour le mondial car encore une fois les médias sportifs français veulent sa tête malgré le talent qui est le sien. Il ne fait pas bon se plaindre quand on est “black beurre” en France malgré le préjudice subit.

Au même moment l’expression “racisme anti-blanc” chère à Jean François Copé, l’homme aux milles affaires d’escroquerie est apparue. Il a eu des relais dans la presse mais nombreux étaient les français qui comprenaient son combat.

Revenons au contexte, il s’agit d’un pays de 60 millions d’habitants, majoritairement blancs et des institutions tenues et verrouillées par ces blancs. Pour que le racisme soit significatif au sens de nuire au delà de l’aspect moral il faut des moyens, un discours et un public pour valider. Les acteurs du racisme anti africains et arabes disposent des moyens colossaux et illimités. Quand TF1, France2, Itélé, BMFTV, les radios, les journaux servent la soupe à Copé avec le financement publique venu de l’argent des français et des non français s’acquittant de leurs impôts, les rapports de force sont de l’ordre de l’inhumain. Lorsque l’assemblée nationale ne peut prendre des sanctions en exigeant des lois et leur application pour protéger des humains vivant en France, nous sommes face à des institutions qui encouragent le racisme. Lorsque des médias sous-médiatisent les dérives des entreprises coupables de délit de faciès il n y a aucune place pour douter du caractère raciste des institutions française.
Ceux qui sont taxés de racistes anti blancs sont des victimes du système “blanc” qui prend un malin plaisir à laisser sur le bord du chemin ces personnes qu’on accuse. Ces faux racistes désignés par le système n’ont ni les clés des institutions sans lesquelles tout racisme demeure un épiphénomène, ni les moyens de fermer les portes des médias aux blancs, ni empêcher l’accès à l’emploi aux blancs encore moins poser un bémol à la présence des blancs dans les médias d’état.

Très clairement, parler de racisme anti blanc en France est le meilleur moyen de refuser de débattre du vrai racisme envers les peuples d’Afrique. Le chantre de ce concept est Jean François Copé ex patron de l’UMP rattrapé par des affaires qu’il ne pourra pas masquer avec son concept qu’il a créé. En face de lui il y’a des français blancs qui veulent récupérer sa place. Le système n’est pas formaté pour favoriser un français contre un autre donc il devra payer pour l’ensemble de son œuvre. Des petits pains au chocolat aux mailles de Bygmalion, il n’aura pas beaucoup de temps pour déraper pendant le mois de ramadan 2014.
Bref, le racisme anti blanc est un fantasme né de l’imaginaire de ceux qui souhaitent brouiller les pistes.

Elijah De Bla

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