PROPOSITIONS POUR UNE TRANSITION DÉMOCRATIQUE RÉUSSIE AU MALI

l'avenir du Mali passe par proposition pour une transition

PROPOSITIONS POUR UNE TRANSITION DÉMOCRATIQUE RÉUSSIE AU MALI

PROPOSITIONS POUR QUELQUES TERMES DE RÉFÉRENCE

En moins de trente ans , depuis le retour de la démocratie sur les terres des ancêtres Soundjata Kéïta , Mansa Kango Moussa, Soni Ali Ber, etc …. , le Mali , le berceau de l’histoire des grands empires africains, va rentrer dans une nouvelle phase d’une troisième transition politique et tenter de trouver des solutions adéquates pour remettre le pays sur les rails de la démocratie pour le bonheur du peuple malien.

Comme la première , deuxième transition , la troisième se mets en place après aussi l’intervention des militaires dans l’arène politique suite à une série de mouvements de protestations débutée un 5 Juin 2020 ayant eu pour issue la démission de Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) dans la journée du 18 au 19 Août 2020 vers 3 heures ad matin .

Le présent rapport , – « Propositions pour une Transition Politique Réussie au Mali » – , n’est pas de savoir comment président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a abandonné ses fonctions de président de la République du Mali ,chef d’ État et chef de l’Armée malienne.Y a – t – eu un coup d’état , un coup de force , une démission forcée , une démission calculée ou encore une démission de connivence avec les militaires ? L’histoire nous éclairera le moment venu , certes bien plus tard , les dessous de ce qui s’est réellement passé dans la journée du 18 Août 2020 au matin du 19 Août 2020 vers 3 heures . L’objet principal de ce rapport est d’ouvrir des pistes et des voies de réflexions, de discussions sans tabou entre maliens de tous les horizons qui seront présents dans l’Agora qui sera mise en place comme un élément des quatre organes de la transition à mettre en place.

La première transition malienne ou Conférence Nationale Souveraine ( du 29 juillet au 12 août 1991 ), dans l’air du temps des Conférences Nationales Souveraines à la fin des années 1990 partout en Afrique , initiée d’abord au Bénin suite au discours de François Mitterrand à la Baule ( 19 au 20 Juin 1990 ), a été menée à la baguette surtout au pas de course comme s’il y avait la feu en demeure.

1-Cette première transition , ayant duré seulement de deux semaines chronos, a été le lieu de tous les tripatouillages , de toutes les combinaisons politique à l’Italienne,de vérités cachées couronnées de compromissions que le Mali , presque trente ans aujourd’hui , est en train de payer au prix fort. Les institutions démocratiques , mises en place durant cette transition , ont été flouée dans leur fonctionnement par ceux là mêmes qui , une fois au pouvoir ou dans les cercles du pouvoir, les ont manipulées à leur convenance . Pour le bon fonctionnement d’une démocratie, il faut des institutions fortes comme dirait un afro-américain en son temps , toutefois il faut des hommes forts d’éthiques pour veiller à leur bon fonctionnement .A la sortie de cette transition hâtive ( en deux semaines seulement ), les protagonistes du 26 Mars 1991, au lieu d’analyser et de comprendre pourquoi un faible taux de participation ( 43% ) surtout les vraies raisons de cette défection populaire , regardaient avec volupté le chiffre flatteur de 99,76% de oui au référendum de Janvier 1992.

A la réflexion , la démocratie malienne acquise dans le sang , que les manœuvriers du 26 Mars 1991 ont mis en place à travers des règles biaisées pour le bonheur de la population malienne, est prise en otage par ceux là mêmes car ils n’ont jamais quitté le pouvoir encore moins les cercles du pouvoir que ça soit sous Alpha , ATT, aujourd’hui sous IBK comme s’ils étaient liés par un « Pacte du Sang » dont ils sont les seuls à être dans les secrets des dieux .

Cette première transition politique malienne au pas de course, dans l’air du temps sans la CEDEAO , a beaucoup déchu les espoirs nés à la suite à la chute de Moussa . Cette grosse déception pourrait toutefois expliquer en partie le coup de force du Mardi 22 Mars 2012 venu mettre fin à la 3ème République malienne boiteuse , instaurée à l’issue de cette transition démocratique rapide et inclusive, était vue comme un modèle de démocratisation réussie en Afrique.
2- Totalement absente pendant la première transition politique , la CEDEAO sera le maître d’œuvre de la deuxième transition malienne après une intervention militaire le 22 Mars 2012 qui a fait partir le président Amadou Toumani Touré (ATT ), accusé “d’incompétence” dans sa gestion de la situation dans le Nord, et imposer son tempo sans pour autant aider le Mali à s’en sortir.
A un rythme soutenue , la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO ), pour une question de respect du principe de ses textes sur la démocratie et la bonne gouvernance,va imposer aux putschistes avec à leur tête le Capitaine Amadou Haya Sanogo un agenda très serré sous la forme d’une transition politique à respecter rigoureusement sans tenir compte de l’état déliquescence dans lequel était le Mali , un état failli, sans chercher surtout quelles étaient , encore une fois , les raisons de cette nouvelle intervention des militaires dans la vie politique malienne. Face à une junte mal organisée et mal inspirée car agissant par improvisation les premiers jours de ce coup de force , l’organisation sous régionale va l’astreindre à un agenda contenu dans un « Accord – Cadre » qui prévoyait la désignation d’un président de la République et d’un Premier ministre civils de transition jusqu’à la tenue d’élections (présidentielle et législatives) .
Sous la pression de la CEDEAO et de la communauté internationale , la junte du 22 Mars 2012 va se retirer de la présidence de la République et accepter le président de l’Assemblée Nationale d’alors Dioncounda Traoré comme président par intérim du Mali. Dès l’investiture de ce dernier , une fois l’ Épée de Damoclès des sanctions de la CEDEAO levés, l’opinion malienne , pour une sortie durable de crise , a pensé à la nécessité de mettre en place une série de rencontres (Conférences, Dialogues, Conventions, Forums,etc …,) entre maliens pour conjurer le sort. Si la CEDEAO est sortie avec l’honneur sauve dans cette crise malienne , le Mali, malgré une transition politique courte de douze mois couplée de Conférences, de Concertations, de Forum sans résultats escomptés, va se retrouver au point de départ avec une nouvelle intervention militaire dans la journée du 18 Août 2020 au matin du 19 Août 2020 poussant Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), président élu après un plébiscite à 77,6% en 2013 à l’issue de la transition de 2012/2013 , à démission de ses fonctions de président du Mali . A nouveau , le Mali revient à son point de départ avec les mêmes protagonistes ayant changé de veste.
3- Après avoir tergiversé aux temps forts des différentes manifestations , sous la houlette de le M5-FRP bien caché derrière le aura de l’Imam DICKO pour se faire une virginité, qui ont ébranlé le Mali dans ses fondements institutionnels et démocratiques, les chefs d’état de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO ), mis devant les faits accomplis suite à une intervention militaire dans la journée du 18 Août au 19 Août 2020 vers 3 heures du matin , ont entériné impuissants la démission de leur collègue chef d’état , président de la République du Mali Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) président élu en 2013 avec 77,63% et réélu en 2018 avec 67,20% . Le débat n’est plus de savoir si cette démission a été forcée,voulue,de convenance ou encore de connivence avec les jeunes officiers de la junte . Le vrai débat est quel processus mettre en place pour remettre le Mali sur les rails de la démocratie , de l’économie , des finances et du social . Notre pensée va à J.J.RAWLINGS venu nettoyer l’arène politique ghanéenne après plusieurs coups de force ( 15 Mai 1979 et 4 Juin 1979 ; 31 Décembre 1981 en 1992) de sa part même s’il est vrai que la CEDEAO était à l’état embryonnaire c’est-à-dire dans ses premières années de mise en place.Donc autre temps , autre méthode s’en doute . Aujourd’hui ce Ghana , de l’après J.J.RAWLINGS, est cité en exemple pour la démocratie.
Depuis le 18 Août 2020 jour béni pour une majorité de maliens , on voit la CEDEAO , des deux poids deux mesures, arrivée avec ses gros sabots non pas pour aider le peuple malien martyr à sortir durablement de cette situation récurrente de crise multiforme et multidimensionnelle, mais à l’écraser pour exemple et aggraver ses souffrances pour crime de lèse majesté alors que cette même CEDEAO ferme grandement les yeux sur deux chefs d’état en flagrant délit constitutionnel , Alassance Dramane Ouattara en Côte d’Ivoire et Alpha Condé en Guinée entrain de mettre en place des coups d’ État constitutionnels à Abidjan et Conakry. Ce même Ouattara , très virulent dans du coup d’état cas mali , s’étouffe à demander indulgence et compréhension dans son projet de faire un autre mandat qu’il refuse de nommer de troisième en élément de langage.Lors de ces fameuses vidéoconférence à la mode ces derniers temps, un chef d’état a eu le courage du lui dire en face que son projet de troisième ou d’un autre mandat n’est autre qu’un coup d’état fait un civil . Alors cherchez donc l’erreur . La situation malienne montre une fois de plus que la CEDEAO est une organisation sous régionale au service des chefs d’état et non des peuples . Le cas malien , salué par tous les africains,doit être l’occasion inespérée pour l’organisation sous régionale de renverser la table et être vraiment la CEDEAO des peuples comme il était question en juin 2010 par les États à l’horizon 2020. Lors de ce débat, la Vision 2020 avait pour objet de passer d’une CEDEAO des États à une CEDEAO des Peuples. L’occasion est donné d’allier le discours à l’acte dans le cas précis du Mali . La CEDEAO, dans le cas précis malien , doit être la solution et non le problème surtout se poser les bonnes questions de sorte que la transition sert de nouveau départ pour le Mali et les maliens et non le retour au point de départ.
Au lieu brandir une série de sanctions contre le Mali comme cela a été le cas après le coup de force du 22 Mars 2012, la CEDEAO , après toute honte bue, doit plutôt accompagner la junte militaire et arrêter de s’ accrocher au sacro – saint principe d’un retour forcé des civils aux commandes alors que ce sont ceux là mêmes qui ont mis en coupes réglées le Mali depuis le 26 Mars 1991 à leur profit .Alors que les avis sont partagés au sein du peuple malien .Civil ou militaire pour gérer la transition, l’essentiel que le Mali se relève dans l’intérêt du peuple malien de toute la sous région. La CEDEAO , si elle veut jouer un rôle déterminant au Mali, doit éviter de ramener le problème sur d’autres pistes inavouées et laisser les Maliens déterminer la durée de leur transition pour la simple raison que la crise malienne va au-delà d’une durée de transition. La CEDEAO doit comprendre cela car elle a d’ailleurs un problème de crédibilité et certains chefs d’État qui la compose n’ont plus rien de commun avec les peuples de l’espace, au regard de leurs agissements ( les troisième mandats de Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire , Alpha Condé de Guinée Conakry ). L’autorité morale et politique de cette institution a été toujours absente lorsqu’il s’agit de défendre les peuples et non quand il s’agit de défendre un chef d’état membre du « syndicat » .
Accompagner la junte veut dire laisser le peuple malien , dans toute sa composante et diversité, trouver des solutions idoines à ses problèmes multidimensionnels et récurrents depuis le 26 Mars 1991 . Tout en les surveillant comme du lait sur le feu laisser ces jeunes cadres supérieurs militaires de la junte aller à leur rythme car , force est de reconnaître que toutes les chapelles politiques du Mali sont minées par des querelles politiques et politiciennes à cause d’un problème d’ ego avec des agendas cachés .
Accompagner la junte et le peuple malien cela veut dire que la CEDEAO, la communauté internationale et les politiciens maliens tapis dans l’ombre avec des agendas cachés doivent arrêter de brandir les menaces , les pressions ou se focaliser sur la seule question de la durée d’une éventuelle transition . La CEDEAO, au lieu de penser impérativement la transition en terme d’élection et de délai , doit réfléchir au contenu à donner à cette transition à cause de l’état de déliquescence du Mali .Elle (CEDEAO) doit permettre de faire émerger de futurs leaders maliens dès maintenant et les y aider à extirper de l’arène politique malienne les dinosaures du Jurassique Parc du 26 Mars 1991.
Bravo au Mouvement du 5 Juin Rassemblement des forces patriotiques du Mali (M5-RFP) cachés derrière l’Imam DICKO , religieux bon teint, seul capable dans le Mali d’aujourd’hui de mobiliser autant de monde commencé le 5 Juin 2020 jusqu’à faire partir Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) dans la nuit du 18 au 19 Août 2020 vers 3 heures du matin. Pour rappel et ne pas soit disant se faire voler la victoire, le M5-RFP, mouvement très hétéroclite à sa tête des anciens politiciens rescapés du 26 Mars 1991 , a savamment rendu viral dans les médias le verbe « parachever » comme si on était en religion même s’il faut le reconnaître que les talibés des différentes mosquées étaient sortis très très nombreux lors différentes manifestations.Le Prophète de l’Islam ne disait – il pas que Dieu l’a envoyé pour parachever sa religion ?. Quel génie de la communication de la part du M5-RFP d’avoir bien orchestré cet élément de langage, repris dans les médias traditionnels et sur réseaux sociaux , au comble de l’hypocrisie , que la junte est venue parachever l’objectif premier leurs manifestations débutées le 5 Juin 2020 sous la houlette du M5-RFP caché derrière l’Imam DICKO . Qu’on en soit conscient ou non, le départ de Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) de la présidence du Mali reste à l’active de cette junte de jeunes officiers supérieurs . Cette junte de jeunes officiers supérieurs est à saluer car elle est arrivée à temps pour déjouer et prendre le dessus sur d’autres tentatives initiées par des militaires au patriotisme douteux . Mais peu importe que le pouvoir soit à Kati , cette junte de jeunes officiers cadres supérieurs de l’armée malienne est consciente que toute seule elle ce serait très difficile à gérer . Le mouvement M5-RFP doit mettre en sourdine les menaces à peine voilées et les calendriers cachés surtout se défaire de ce comportement prétentieux arrogant et accompagner ou laisser la junte finir ce qu’elle a commencé le 18 Août 2020. Le M5- FRP crie à la trahison avec le sentiment d’être exclu, ce qui se comprends et se défend aisément . Mais le M5-RFP doit comprendre et descendre du piédestal sur lequel il s’est hissé tout seul croyant être le seul co – gestionnaire à être à la manette et comprendre que la junte doit consulter parallèlement toutes les forces vives de la nation malienne sans exception ce qui ne veut pas dire que les écouter voudrait dire faire ce que ces forces leur chuchotent à l’oreille .
A la différence des têtes d’affiche du M5-RFP rescapés de 26 Mars 1991, l’Imam DICKO , qui n’est pas un homme politique , doit sans doute se mordre les doigts d’avoir crié trop vite et fort sur tous les toits qu’il est imam et restera toujours imam alors que s’ouvre devant lui un boulevard pour diriger la présidence de la transition pourquoi pas de celui de la présidence de la république du Mali . Dommage pour ses prises de position dont il pourrait regretter très longtemps car la politique c’est comme un virus disons le COVID20. Pour les autres membres du M5-RFP venus de la vieille classe politique malienne ( surtout celle née depuis le 26 Mars 1991), pensant intimement à leur avenir politique pendant et après cette transition,sont bien conscients qu’aucun d’entre eux n’est capable de mobiliser autant de monde . L’imam DICKO , ayant bien compris la future situation politique de ses ouilles du M5-RFP dans ce contexte particulier malien, a fait volte face et mis en sourdine ses menaces voilées et conseiller aux membres de M5-RFP de se bouger énergiquement au lieu d’attendre qu’on vienne les chercher sinon ils vont se faire court-circuiter à cause des egos surdimensionnés car la junte reçoit à tour de bras des visiteurs du soir . Sage conseil sinon le M5-RFP pourrait être le dindon de la farce de cette transition après tous ces efforts . IBK président démissionnaire depuis le 18 Août 2020 , parti à Abu Dhabi aux Emirats arabes Unies pour traitement d’un début d’ AVC dans un hôpital luxueux mieux équipé qu’il n’a pas pu en construire pareilles au Mali, regardera le M5-RFP se débattre ce bourbier politique buvant son petit lait pour ne pas dire sa coupe de champagne préférée à leur santé.
Toutefois, le peuple malien doit surveiller ce mic – mac politicien comme du lait sur le feu , et le (M5-RFP) , avec l’autorité morale de l’Imam DICKO , doit se battre et non attendre qu’on vienne le chercher s’il ambitionne , sauf chose contraire , être le creuset d’une nouvelle classe politique qui corresponde aux exigences des politiques d’un mouvement populaire. Si la nouvelle classe ne s’inscrit pas dans cette démarche, alors tout cela sera un coup d’épée dans l’eau de la démocratie et tout sera à refaire encore dans dix ans que Dieu nous en garde .
Les politiciens maliens issus du mouvement du 26 Mars 1991,entrés par effraction en politique suite à une interprétation fallacieuse du discours de la Baule en Juin 1990, doivent impérativement accompagner la junte durant cette transition à venir et leurs membres de mettre en berne leurs calendriers cachés . Accompagner ces jeunes officiers de la junte veut dire arrêter de leur mettre la pression ou tenir des menaces voilées . Le Mali paye aujourd’hui au prix fort les conséquences des tripatouillages de la première transition de1991 menée au pas de charge . Ces jeunes officiers aussi , qui ont réussi à damer le pion au nez et à la barbe d’autres officiers ce jours du 18 Août 2020, doivent comprendre qu’il est révolu le temps de vivre dans la hantise de ce qui peut plaire ou non à la CEDEAO ou de se plier aux injonctions de partenaires extérieurs, ils doivent se préoccuper de ce qu’il leur faut, pour apporter réellement « le salut » au peuple malien .Ce que les uns et les autres doivent avoir en mémoire une bonne fois c’est que les enjeux de cette transition met en face ceux qu’il voudraient voir le Mali se sortir de ces crises à répétition et ceux , qui aidés par des mains invisibles ayant commencé déjà au lendemain du 18 Août 2020 à tirer les ficelles, à perpétuer ordre l’ancien . La transition politique en question , si elle doit se tenir, elle doit permettre de mettre en place un État nouveau, des nouvelles institutions plus ou mieux adaptées , un cadre juridique et politique pour bien choisir des dirigeants selon une moralité, une capacité, une compétence sans failles agissant dans l’intérêt du peuple malien et non contre le peuple malien.Tant que les vrais enjeux de cette crise ne sont pas mis sur la table, il sera difficile pour le Mali d’en sortir . Alors une durée d’une transition de, neuf, douze, seize, dix -huit, vingt-quatre,trente six , quarante huit voire soixante mois, …., quelle importance si chaque acteur malien joue sa partition pour le bien être des maliens et non pour des intérêts inavoués au service de mains invisibles ( État profond international ) à la manette qui tirent réellement les ficelles faisant de certains de ces acteurs politiciens maliens des marionnettes à leur botte. Les maliens ne peuvent pas obliger Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) , traité de pantin d’une puissance étrangère , à la démission et remettre dans son fauteuil un autre plus « bounty » . Il faut raison gardée que les différents acteurs maliens trouvent une solution endogène à cette question de durée de la transition , et si nous croyons tous à Dieu, comme je le pense, chacun aura ce Qu’Allah Soubhana wa ta’ala a prévu pour chacun de nous.
Peut être on y a tous à gagner à méditer sur cette phrase tirée du discours de démission de Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) lu à la télévision nationale :”Ne remettez pas le pouvoir à ces gens qui ont occupé la rue ( il pensait sans doute à ses compagnons du 26 Mars 1991), faites une transition pour une autre génération , composée de jeunes”.

Quelles propositions pour une transition démocratique au Mali ?

Voilà maintenant plus de deux semaines que de jeunes cadres supérieurs des Forces l’Armée Malienne sont à la manette avec le regard de tout un peuple fixé sur eux . Certains scrutant leurs faits et gestes et d’autres , majoritairement peut-être, priant pour que cette fois – ci ça soit la bonne dans l’intérêt du pays.Pour cela, il faut faire un aller – retour sur les réseaux sociaux pour lire , voir et écouter tout et son contraire . C’est normal car ces réseaux sociaux sont devenus des espaces de tous les débats sans filtre , en gros des formes d’agora.

D’après ce qui se dit ou se lit ici ou là, la junte voudrait prendre son temps , éviter de trop parler ou faire trop de promesses et avancer dans l’intérêt supérieur du Mali . Quoi de plus normal vu comment la transition de 1991 a été menée au pas de course en seulement deux petites semaines et celle de 2012 qui a eu pour conséquences cette troisième intervention militaire dans l’histoire de la vie politique malienne. Dans la situation actuelle du Mali, pays failli en pleine déliquescence,prendre son temps n’est pas une sinécure .

Pour bien conduire cette transition , presque trente ans après celle de 1991, la junte militaire , disons le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), doit mettre en place les Institutions ou les Organes de Transition . c’est – à – dire un Conseil de Sages ou Conseil de la République, un Cabinet de Missions (ou gouvernement de transition ) spécifiques et une Agora où toutes les régions du pays enverront des délégués, le nombre restant à définir .

Cela en deux phases :

-1-
Première phase

Mise en place des Organes de la transition

Schéma d'une proposition pour une transition démocratique réussie au Mali
Schéma d’une proposition pour une transition démocratique réussie au Mali

Selon le schéma, mettre en place quatre organes de transition serait le mieux adapté pour la situation actuelle du Mali de sorte à éviter des organes budgétivores alors que le pays doit impérativement s’en passer . Quels seront ces quatre organes de la transition ? En plus du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), il y aura le Conseil de Sages ou Conseil de la République, un Cabinet de Missions (ou gouvernement de transition ) spécifiques et une Agora où toutes les régions du pays enverront des délégués, le nombre restant à définir .

Comité National pour le Salut du Peuple
(CNSP)

Lorsque le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) aura déterminé sa composition en terme de postes et de nombre, il pourra procéder , après consultations et concertations le M5-FRP, les partis politiques, les chefs religieux , la société civile , les associations, les syndicat, en gros les forces vives de la vie politique malienne ( ce qui a débuté le 5 Septembre 2020 jusqu’au 12 Septembre 2020 ), à la composition d’un Cabinet de Mission ( CM ), d’un Conseil de la République ou des Sages ( CR ou CS ) et d’une Agora .

Cabinet de Missions
(CM)
ou
Cabinet de Commissaires de la République
(CCR)

Le Cabinet de Missions ( CM ) , à parité homme et femme , est composé de 15 personnes au moins ou de 25 au plus . Pour chaque poste , les mouvements ( M5-RFP), société civile , associations , les partis politiques présents à l’Assemblée Nationale sur la base de la législature de ( 2013 – 2018) proposeront trois noms parmi lesquels le Comité National pour le Salut du Peuple ( CNSP ) et le Conseil de la République ou des Sages ( CR ou CS ) choisiront le nom du ou de la personne .

Les personnes , qui travailleront dans le Cabinet de Missions , n’auront pas le statut de ministre encore moins un salaire mais plutôt le titre de commissaire ou de chargés de mission. Ces personnes porteront le titre de la mission dont elles auront en charge. Par exemple,on dira commissaire à la santé ou commissaire à l’agriculture. Les titres cadreront avec les besoins spécifiques du Mali .

Chaque commissaire de la république , choisi(e) pour la durée de la transition, doit maîtriser son sujet car le critère de désignation sera essentiellement la compétence , la rigueur morale c’est – à – dire montrer pattes blanches en gros ne pas traîner de casseroles.
Les commissaires choisis , pour leur dévouement, abnégation pour le Mali – Notre Cause Commune – , auront uniquement des émoluments et une prise en charge de leurs frais de fonctionnement sur le budget prévu par la transition.

Les commissaires, tous les trois mois, outre un rapport écrit ( en libre consultation par les maliens ) sur l’état d’avancement de leur mission,présenteront un compte rendu oralement devant le commissaire général,le Comité national pour le Salut du Peuple ( CNSP ) et le Conseil de la République ou Conseil des Sages réunis.

Le Cabinet de Missions ou Cabinet des Commissaires de la République ( CCR ) sera chapeauter par une personne de consensus appelée Commissaire Général ( appelé anciennement Premier Ministre ) avec un rôle de modérateur ayant une vue d’ensemble sur les différentes missions assignées au cabinet.

Il sera mis en place un budget de fonctionnement concernant le Cabinet de Missions.

Le Cabinet de Missions ou Cabinet des Commissaires de la République ( CCR ) sera composé de 15 ou 25 Commissaires de la République :

Commissaire Général
( Modérateur )

-1-Commissaire à l’Agriculture, Questions foncières et Problèmes de terres,
-2-Commissaire à la Défense, l’Armée et les Anciens des Corps Habillés,
-3-Commissaire au Commerce Extérieur et la Consommation Intérieure,
-4-Commissaire à l’Instruction de Base ( Éducation Nationale ),
-5-Commissaire à l’Enseignement Supérieur et la Recherche Nationale,
-6-Commissaire à l’Énergie, Énergies renouvelables , l’Électrification du pays,
-7-Commissaire à la Santé, à l’Assurance Universelle et Services Sociaux,
-8-Commissaire à la Sécurité Intérieure,
-9-Commissaire à l’Urbanisme, au Développement Urbain,Logements et loyers,
-10-Commissaire au Plan,Aménagement du Territoire et Grands Projets du Mali,
-11-Commissaire à la Justice,Gardes de Sceaux et des Droits Humains,
-12-Commissaire du Travail, de l’Emploi et de l’Emploi des Jeunes
-13-Commissaire aux Affaires Extérieures, Coopérations et Relations internationales
-14-Commissaire à l’Économie,Finances,Budget et au Trésor
-15-Commissaire aux Transports, à la Mobilité et aux Infrastructures de Transport
-16-Commissaire à la Décentralisation et aux Collectivités Territoriales,
-17-Commissaire à l’Écologie,Environnement et Problèmes climatiques
-18-Commissaire au Télécoms et Développement Nouvelles Technologie Numériques
-19-Commissaire à la Lutte contre les biens mal acquis, le blanchiment d’argent,
-20-Commissaire à l’Industrialisation et Ré-industrialisation du Mali
-21-Commissaire aux Cultures et Artisanats maliens
-22-Commissaire à la Diaspora (Investissements,Transferts des connaissances,

Tout (e) commissaire peut présenter sa démission motivée et par écrit auprès du commissaire général qui transmet copie au Comité National pour le Salut du Peuple ( CNSP ) au Conseil de la République ou Conseil des Sages.

Le Conseil de la République
( CR)
ou
Conseil des Sages.
(CS)

Le Conseil de la République ou Conseil des Sages sera composé des autorités religieuses et les familles fondatrices de Bamako.

Le Conseil des Sages ou Conseil de la République aura pour rôle d’autorité morale surtout de modérateur en cas de conflit ouvert ou larvé entre les organes de transition , surtout à la bonne marche de la transition.

Cet organe sera dissout dès la fin de la transition . Toutefois si les participants à l’Agora pensent judicieux de le garder ou le perfectionner pourquoi pas .

Le Conseil des Sages ou Conseil de la République aura un budget de fonctionnement restant à définir.

Il va sans dire que le CNSP et le CR ou CS auront un budget de fonctionnement en fonction de la durée de la transition .

Outre ce cabinet de Missions pour gérer le pays et le CR ou CS , comme l’autorité morale , le futur du Mali à l’horizon 2050 sera débattu au sein de l’Agora , une Assemblée composée des délégués venant des différentes régions du Mali, les partis politiques, les syndicats, sociétés civiles et associations .

-2-
Deuxième phase

Mise en place d’une Agora

Dans un deuxième temps, il sera mis en place une Agora c’est à dire une Assemblée composée des délégués venant des différentes régions du Mali, des mouvements , des partis politiques, des syndicats, de la société civile et des associations . Ces délégués auront un rôle précis surtout déterminant car ils vont formuler leur vision du Mali à l’Horizon 2050 , c’est – à – dire le Mali Nouveau de la moitié du XXI ième siècle .

Pour cela ces délégués désignés vont débattre et sortir de leur chapeau le Mali kùra , en gros le Mali de la moitié du XXI ième siècle.Belle occasion pour que personne ne reste sur le bord de la route de ce Mali Nouveau à l’Horizon 2050. Ainsi, les yeux dans les yeux il faudra que les rebelles du Nord disent clairement s’ils veulent partager la même communauté de destin avec le reste des maliens.Veulent – ils vivre dans le Mali Nouveau, une République Décentralisée Indivisible dans laquelle la Région, Collectivité Territoriale , avec une large autonomie, gérée par un Exécutif élu ( Gouvernement régional, Parlement régional ) qui aura l’autorité pour négocier , avec la République Décentralisée Indivisible du Mali, la part des recettes de son sol et sous-sols lui revenant de plein droit .

On a souvent l’habitude de dire à quelque chose malheur est bon. Je dirais , pour paraphraser Jean Paul II , « N’ayons pas peur de discuter de tous les sujets , sans tabous, entre maliens du Nord , du Centre, de l’Est , de l’Ouest et du Sud » . Le « hirak malien » actuel est l’occasion de percer l’abcès des incompréhensions des dissensions et avancer en regardant dans la même direction dans le Mali , d’une Quatrième République, une République Décentralisée Indivisible .

Les débats au sein de cette Agora pourraient être pilotés par les membres du CR ou du CS comme modérateurs en leur qualité d’autorités morales .

La mission de cette Agora , composée de personnes venant de toutes les régions du Mali actuelle même les plus reculées,des mouvements, associations, syndicats,partis politiques etc… , sera nombreuse et variée car elle va s’attaquer aux point suivants :

-1-

Débattre de l’opportunité d’un changement de la capitale de sorte à choisir une nouvelle capitale politique à égale distance , à vol d’oiseau, de tous les chefs-lieux de régions. Ainsi , on pourra créer un équilibre entre la capitale politique et le reste de la nouvelle république,

-2-

Débattre d’une Quatrième République, une République Décentralisée Indivisible du Mali (REDIM) avec pour base de fonctionnement la Région, Collectivité Territoriale, dotée d’une large autonomie ( Parlement Régional ( avec députés régionaux élus à la proportionnelle) et Gouvernement régional ) à définir et détailler , et d’un Exécutif régional ( Président ou Gouverneur ) élu sous forme d’un ticket avec une personne qui ambitionnerait d’être président de la République , et le président malien , à son tour, sera élu au Suffrage Indirect par un Collège de Grands Électeurs à mettre en place .

L’instauration d’un système de Ticket mets automatiquement fin au système de caution de 10 000000 F et de parrainage pour permettre une certaine équité et de justice tout simplement.

Pour cela , un ( re )découpage des régions serait à l’ordre du jour . Toutefois, on pourrait gagner du temps en ressortant le projet de loi de découpage des régions sous ATT en 2010/2011, ou dernièrement celui sous le gouvernement de Soumeylou Boubèye Maïga en Octobre 2018 même s’il a été demandé au ministre de revoir sa copie en première lecture .

L’idée d’une République Décentralisée Indivisible du Mali (REDIM) , en toile de fonds de la question du Nord – Mali , comment en sortir sans dépecer le pays , et comment faire pour que les minorités soient représentées dans la nouvelle démocratie malienne en construction après cette Agora.Cette question de régions autonomes pourrait ramener les rebelles de bonne foi autour de la table de négociation ( «N’ayons pas peur de discuter entre maliens »),

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Débattre du Mali une République Décentralisée Indivisible (REDIM) impose logiquement de revoir le mode d’élection du président de cette république ( mettre en place le système des grands électeurs à la malienne , revoir le code électoral ) , le mandat présidentiel ( un Septennat Unique avec un référendum à mi-mandat pour ou contre la poursuite du Septennat ou conserver toujours ( 2 x 5 ans ) deux quinquennats successifs non renouvelables dans la vie une personne politique ), le nombre de députés (147) ou aller vers 210 députés parce que la population a augmenté , l’élection à la proportionnelle de l’exécutif de la région , etc ………
Un président , terminant son mandat , qui voudrait se faire réélire doit obligatoirement démissionner six mois avant la date de l’élection présidentielle.

Revoir le système du fichier électoral avec RAVEC (recensement à vocation d’état civil) en mettant régulièrement à jour annuellement les registres d’états civils au sein des mairies du pays. Dans ce cas, il faut aider les mairies dans ce sens .

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Il va sans dire qu’un toilettage de la Constitution du 25 Février 1992 votée à 99,76% avec un faible taux de participation de 43 % deviendrait indispensable , nécessaire voire de changer simplement cette Constitution ( ayant fait peut être son temps , bientôt 30 ans ) pour prendre en compte tout ce qui a été énuméré ci dessus, surtout les Accords d’Alger 2015,surtout l’adaptée à l’évolution de la société malienne .

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Les Accords d’Alger de 2015, tout le monde en parle , mais personne ne peut en donner une copie encore moins les quotidiens de la place .Pour cela , il faut procéder à une large diffusion de cet Accord de 2015. Pendant ce temps au sein de l’Agora , on débattra sur les articles conflictuels , inapplicables et pourquoi pas s’il le faut reprendre dans sa totalité ces Accords d’Alger 2015 en question dans l’intérêt suprême du Mali,

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Débattre des résolutions issues du Dialogue National inclusif ( DNI ) ( Du 14 au 22 Décembre 2019) , surtout comprendre pourquoi ces recommandations n’ont pas pu être appliquées, quelles en sont les raisons, quelles sont les leçons en attirer pour avancer,…..

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L’ Agora doit se pencher sur les différentes Institutions de la nouvelle République Décentralisée Indivisible ( REDIM ) voir quelles sont les institutions à garder, institutions à améliorer les fonctionnement, les institutions à supprimer ou encore les institutions à créer ( inventer )si cela est indispensable.Il serait raisonnable de poser la question de la nécessité ou non de la mise en place d’un Sénat . En gros la pertinence de cette chambre pour le Mali.
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La question de l’Éducation Nationale, surtout de l’Enseignement Supérieur au Mali. Il serait éclairé de revoir l’enseignement de manière globale au Mali et particulièrement les études universitaires et revenir au vieux système qui a fait la renommée du Mali . Tout en terminant les projets d’universités en cours, arrêter , dans les dix ans à venir, la construction de nouvelles universités et encourager plutôt les jeunes maliens à aller vers les grandes écoles qui ont fait la notoriété du Mali et faire appel à la diaspora .Redonner ses lettres de noblesse aux grandes écoles à la sortie de la colonisation.

Se pencher sur le cas des écoles privées , surtout de l’enseignement supérieur privé .

Le Mali a en main une pépite d’or avec le modèle de l’ École Centrale pour l’Industrie, le Commerce et l’Administration (ECICA ). Il faudra déployer cette école dans les régions maliennes en adaptant les enseignements aux besoins de chaque région , et créer deux niveaux d’accès,en plus de l’accès après le Diplôme d’Études Fondamentales (DEF), permettre aux titulaires du Baccalauréat d’y accéder tout en adaptant le niveau des enseignements,

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Débattre du Statut de la femme du président de la nouvelle république , surtout bannir cet abus de langage de Madame la Présidente comme si c’est elle que les maliens ont portée à Koulouba.Outre le statut de la femme du président , il faudra parler des enfants durant le mandat de leur père , président du Mali . Désolé Karim Kéïta , tu n’y es pour rien mais ça tombe sur toi. On n’oubliera pas les autres membres de la famille du président élu,

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Mettre en place une politique de redistribution de la manne financière issue de l’exploitation minière d’une région donnée . Outre affectée un pourcentage des recettes à la région (5,10, voire 15 % à négocier par cette région avec l’ État malien ) mettre dans le cahier des charges selon la région les parts d’investissements des sociétés ou d’industries extractives sur le territoire exploité ,

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Je pense à rêver de la création d’une Fédération du Mali avec le Sénégal, le Mali et la Guinée Conakry avec qui il y a une communauté de destin . Cette fédération , peu importe son nom, est déterminant pour le Mali Nouveau pour se désenclaver et avoir accès à deux fenêtres sur la mer dans ce XXI ième siècle en plus d’être un Hub aérien .Le principe de cette nouvelle fédération du mali sera de partager certaines souverainetés avec les autres états qui la composeraient. Ces souverainetés à partager restent à détailler et à définir pendant les discussions au sein de l’Agora .

Durant ces futurs débats ouverts, il sera fait appel à des experts maliens de l’intérieur ou de la diaspora pour aiguillonner les participants de cette l’Agora à mieux comprendre les sujets de leurs débats surtout de leur applicabilité ou non afin d’éviter une quelconque frustration parce que tout n’est pas possible dans une démocratie même si on le souhaite.
Comme les commissaires de la républiques, les personnes qui participeront à cette Agora n’auront pas de salaires , toutefois elles pourront bénéficier de per diem à définir par semaines ou par mois et la prise en charge de certaines dépenses quantifiables.
Voici quelques sujets d’intérêts non exhaustifs pour le Mali Nouveau à horizon 2050 , n’ayons pas peur de mettre , en plus de ces dix points de réflexion, d’autres sujets pertinents sur la table car il est question du futur du Mali .

Pour terminer, il faudra élaborer une Charte sur l’honneur dans laquelle toute personne , ayant participé à cette Agora ou été commissaire dans le cabinet de gouvernement , s’engagera à ne briguer aucun mandat électif à la sortie de cette période de transition.Toutes ces personnes doivent montrer patte blanche ( déclaration du patrimoine au début et la fin de la transition ) avant d’entrer au cabinet ou participer l’Agora qui sera mise en place.

Mali, Notre Cause Commune

Mr Doucouré Mohamed Bachir Sr
Consultant TOKTEN/MALI/PNUD/BM/BAD
Aménagement du Territoire et Décentralisation
Courriel : mohamedba@hotmail.com
TOULOUSE -FRANCE

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