Mouvance présidentielle malienne à Paris : ceux qui ne signeront pas l’accord seront punis

La mouvance présidentielle malienne engagée dans une course contre la montre pour convaincre les maliens du bien fondé de l’accord d’Alger a dépêché des poids lourds du gouvernement Modibo KEITA auprès des maliens de France. Une conférence de presse organisée à la bourse du travail de Paris fut le cadre de cette rencontre ce samedi 25 avril. Environ 200 personnes ont fait le déplacement dans une salle inadaptée à la circonstance où il n’y avait ni fenêtre, ni aération, ni ventilation ni climatiseur. L’atmosphère y était suffocante pourtant on y a logé deux ministres pendant trois heures de temps sous une chaleur qui rappelle Kidal.

Les deux ministres étaient accompagnés par le conseiller politique du président de la république. Choguel Maiga, ministre de la communication et de l’économie numérique, porte-parole du gouvernement était en compagnie de son homologue du gouvernement Zahabi Ould MohamedZahabi Ould Mohamed. Boubacar Touré, le conseiller du président fermait la boucle.

Le thème choisit pour cette conférence de presseétait « accord pour la paix et la réconciliation au Mali ». Après que le maître de cérémonie eut demandé à la salle d’observer une minute de silence en hommage aux morts des récents naufrages, l’hymne nationale fut chantée également. C’est un Choguel Maiga très peu bavard qui ouvrit le bal des conférenciers en relatant l’importance de la diaspora dans le cœur du président IBK. Il confirmera ce qu’on soupçonnait déjà à savoir que cet accord est ce qu’il y a de mieux pour le Mali. Il aura parlé moins de 5 minutes.

Quand ce fut le tour de Zahabi Ould Mohamed, les éclats de rire ont accompagné chacune de ses phrases assassines. Il a eu l’honneur de se faire applaudir par une salle assez hétérogène sur l’échiquier politique. Il faut dire qu’il a bien appris ses fondamentaux et sais dire aux maliens ce qu’ils souhaitent entendre. Il aura parlé environ trois quart d’heures chrono. On ne pouvait pas mieux défendre ce projet d’accord qui peine à fédérer les protagonistes et les citoyens maliens.

 

 

Elijah De BLA

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