Jimmy Souleymane Berthé, le promoteur du défilé de mode solidarité est également manager d’artiste de renom telle que Babani Koné.
Né à Paris d’une mère danseuse et d’un père guitariste, Jimmy Berthe fera du droit pour ses études.
Incollable et passionné il a su développer un intérêt particulier pour la culture musicale malienne.
Jimmy Souleymane a su allier passion de la musique, amour de la culture et désir de solidarité pour le bonheur de tous.
Constamment entre Bamako pour des activités culturelles, New York pour l’organisation d’événements et Paris où il vit et étudie aujourd’hui il ne compte pas l’énergie qu’il dépense.
Tout a commencé par un appel, une amie invite Jimmy alors âgé de 17 ans à l’accompagner se présenter au concours Miss Mali France organisé par l’association Deuxième Génération et Esprit d’Ébène, ce fut une révélation. Il assiste une semaine plus tard à une réunion de Deuxième Génération et devient par la suite le chargé de communication de l’événement Miss Mali France ; aujourd’hui l’un des spectacles les plus importants de la communauté malienne de France.
Grâce à son talent dans l’organisation d’événements et dans la communication il a pu collaborer avec de grands artistes maliens : Rokia Traoré en tant qu’assistant pour sa Fondation Passerelle, manager de Sira Kouyaté, une jeune artiste franco-malienne en pleine ascension. Babani Koné fera appel à lui pour l’assister sur le marché de l’Europe et des USA, il deviendra alors son manager (depuis cinq ans).
Jimmy a ainsi organisé de grands concerts à Paris ainsi qu’à Bamako pour Sira Kouyaté et Babani Koné qui ont été de véritables succès.
A 23 ans, Jimmy est Président de l’Association M’PANAM tout en poursuivant ses études en droit des affaires et de la propriété intellectuelle à la Faculté de Sceaux en Île de France.
Il est tombé dans le domaine associatif « par accident », il était membre d’une association de quartier du centre de Paris, Casa Palabre qui avait pour but initial d’organiser des voyages entre amis d’enfance jusqu’au jour où ils décidèrent de partir au Sénégal. Une douzaine de jeunes se sont donc dirigés en direction de Dakar pour travailler en collaboration avec un centre accueillant les enfants des rues. Ce centre est géré par Valérie Steinberger avec qui les jeunes ont collaborés sur un projet qui avait pour but final la construction d’une bibliothèque.
Le projet fut une réussite mais au retour, un sentiment d’insatisfaction régnait. Certains des jeunes décidèrent de créer l’association M’PANAM ayant pour but de favoriser les relations Nord-Sud et de créer un réseau de solidarité dans le troisième arrondissement de Paris.
Avec cette association, plusieurs voyages ont eu lieu au Sénégal durant quatre ans. Ils ont rénové deux fois l’école de Fass N’Baw et y ont créé une salle informatique et une bibliothèque.
Les jeunes ont aussi été à Barny, où ils ont rénové une école sur deux ans et dernièrement, ont renouvelé un centre de santé.
Cette année au regard des événements qui se sont déroulés au Mali, l’Association M’PANAM a décidé de reverser une partie de l’argent récolté au défilé pour une œuvre au Mali. En tant que Président d’origine malienne, il était évident que le prochain voyage associatif aurait lieu au Mali, plus précisément à Kita, située dans la région de Kayes d’où Jimmy est originaire de par sa mère.
Ce nouveau projet de M’PANAM en collaboration avec M’Bouillé Cissé, Président de l’Association Culture et Développement Kita est le relais auprès des partenaires et des autorités locales.
Les associations Deuxième Génération et Esprit d’Ebene participeront également au volet évacuation des déchets avec le concours de Magnouti Baradji et de Mams Yaffa.
Babani Koné qui n’est plus à présenter, apportera un soutien financier au projet par le biais de sa Fondation qui est en cours de création en cours.
Sira Kouyaté fera aussi parti du projet. Son rôle sera de contribuer à l’apport de matériel médical.
Le but du projet n’est pas de rénover l’hôpital de Kita et de s’en aller, c’est un projet sur la durée qui demande de l’investissement personnel et financier.
Il y’aura donc deux volets principaux :
• Remise à neuf de l’hôpital en termes d’infrastructure
• Évacuation des déchets.
Puis dans un an :
• informatisation du système de l’hôpital
• création d’un accueil propre à un hôpital
• modernisation des services avec de nouveaux matériels
• création d’une salle d’accouchement
C’est un projet qui s’étale sur trois ans, pour avoir l’espoir de compter Kita comme une ville possédant l’un des meilleurs hôpitaux du pays.
Un autre projet aura lieu à Dakar en parallèle. Dakar est considérée comme étant la première ville de la mode en Afrique. C’est donc un véritable symbole de monter ce projet là-bas. Le but est de permettre à la mode de se mettre au service de la solidarité comme à Paris.
Des partenaires influents vont collaboreront sur ce projet tels que L’Oréal et l’Institut français de Dakar.
L’objectif final sera l’ouverture d’une boutique où des créateurs pourront exposer et vendre leurs créations.
Tous ces beaux projets n’auraient pas pu voir le jour sans le défilé vente organisé chaque année au sein même de la Mairie du 3ème arrondissement de Paris et qui génère une somme non négligeable (environ quatre à cinq milles euros avec une participation de trois cent euros par jeunes).
Il est soutenu par le Consulat Général du Mali en France, la Mairie de Paris, la Mairie du 3ème, le Ministère des Affaires Étrangères sans oublier les nombreuses marques si généreuses, qui chaque année pour certaines donnent des vêtements gracieusement.
A l’avenir, de nombreux projets divers et variés verront le jour pour Jimmy comme la préparation du prochain album de Sira Kouyaté, la reprise de la collaboration avec Rokia Traoré sur sa Fondation Passerelle, et l’organisation des élections Miss Mali France.
Il compte également réaliser un court métrage et écrire un livre blanc sur la culture au Mali où il abordera les problématiques telles que l’industrialisation de la culture au Mali et le défi de sa rentabilité. La défense des droits des auteurs et de la propriété intellectuelle. Comment faire pour que les « petits artistes » puissent gagner de l’argent au Mali ? L’objectif sera de les aider dans ce sens, en mettant en place un système de gestion collective des artistes comme en France.
Pour résumer, Jimmy compte s’inscrire dans une logique d’organisation et de professionnalisation de la culture au Mali.

La rétrocession des 12 camps de la MINUSMA a démarré avec le processus de retrait de la MINUSMA.…