L’immaturité de la société malienne matérialisée par les supers pouvoirs de Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO
Nul n’est prophète sur ses propres terres mais Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO semblent être au-dessus de tout. Ils font la pluie et le beau temps dans un pays dans quel ils n’ont aucune fonction institutionnelle.
Le Mali est dans un trou abyssal creusé par les commerçants de la foi et leurs proximités avec les princes du jour sur le dos des pauvres populations. Ils ont fait migrer les mosquées en ambassades des partis politiques opposition et majorité présidentielles confondues. Il y est interdit d’avoir un avis qui tranche avec celui de l’imam. Chaque imam sponsorise un ministre, un député, un maire voir le président lui-même. Les imams endoctrinent les fidèles fanatiques puis les mettent à la disposition d’une clientèle politique qui est très généreuse.
L’école malienne s’est déconstruite sous les yeux complaisants de Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO. Les maliens ont été divisés à tous les niveaux avec la bénédiction de Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO. Plus de la moitié du territoire malien est annexé par les terroristes pendant le premier mandat de IBK sous la bénédiction de Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO.
L’insécurité a atteint un niveau inédit au Mali avec un président incapable soutenu par Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO. La corruption est exposée au Mali sans gène avec le président IBK soutenu par Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO. La justice des riches s’est installée au Mali grâce à IBK soutenu par Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO. L’impunité est devenue une pratique légale au Mali sous le règne du président IBK soutenu par Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO. On se rappelle qu’en 2013, Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO avaient été les meilleurs VRP pour l’élection présidentielle qui a hissé IBK au pouvoir. On se rappelle des présents offerts à Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO par le président IBK pour les remercier de leur allégeance.
C’est dans ce Mali vidé de ce qui fait de lui un état que nous vivons. L’armée malienne non équipée et non formée est devenue un danger pour elle-même. Elle ne peut dans ce cas sécuriser la moindre surface en dehors de Bamako. L’école est fermée. Au Nord du pays les armes empêchent les enfants d’aller à l’école. Au Sud, ce sont les ordures ménagères qui empêchent les écoles d’ouvrir. La richesse démesurée mal acquise des uns côtoient le dénuement le plus total des autres. Les imams tels Ousmane HAIDARA vivent dans un luxe insolent entourés des plus démunis. Le Mali étant certainement le pays le plus pauvre de la planète, les maliens pauvres sont certainement les plus pauvres du monde.
Nos imams cathodiques sont devenus des influenceurs des réseaux sociaux. Ils meublent le temps en monopolisant la parole au profit du régime IBK. Ousmane HAIDARA est prophète en la matière.
Il peut prendre la parole pendant une heure pour empêcher ceux qui veulent dénoncer de le faire. A titre d’exemple, il a dit en 2017 au sujet du président IBK et la grogne à la quelle il faisait face ceci : << C’est dieu qui donne le pouvoir à qui il veut. Si le président réalise de bonnes choses pour le pays, il faut le féliciter et l’en remercier. S’il fait du négatif, il faut laisser dieu le juger >>.
Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO ont tous escorté IBK dans son travail de sape de la structure du Mali. Aujourd’hui ils font chemin à part pour des raisons inconnues du public. Les contestations visant à dénoncer le passif du régime IBK dont Ousmane HAIDARA et Mahamoud DICKO sont comptables ont trouvé en Mahamoud DICKO un porte-parole. Le paradoxe malien trouve une explication dans ce rapport. Plus qu’un paradoxe, il y’a une logique, car l’immaturité de la jeunesse malienne est passée par là.
En effet, au Mali, on est jeune jusqu’à 55 ans dans un pays où l’espérance de vie est de seulement 55 ans.
Les jeunes n’ayant pas beaucoup de références politiques et historiques s’en remettent toujours à un septuagénaire. La gérontocratie à de beau jours au Mali car la jeunesse n’est pas prête. L’immaturité de la jeunesse malienne rend toutes les luttes sociales et les classes inabouties.
Les leaders de la jeunesses maliennes si leaders il y a ne font jamais l’unanimité. Dès qu’ils ont un minimum de lumière sur eux, ils monnaient leurs notoriétés aux plus offrants de la classe politique. Les leaders de l’AEEM, CNJ et du CDR ont tous prouvés ce principe.
Le 5 Avril 2019, nous avons pensé que les maliens emboîteraient le pas aux gilets jaunes français et aux algériens en procédant par actes successifs. Si en France le mouvement de grogne sociale des gilets jaunes en est à l’acte 22 ce Samedi 13 Avril 2019, les algériens en sont à l’acte 8 mais les maliens qui ont plus de problèmes à résoudre se contenterons d’un seul acte qui n’a rien solutionné.
Lors de la manifestation très suivie du 5 Avril, les maliens ont exprimé un certain nombre de demandes :
– La démission du président de la république
– La démission du premier ministre
– Le départ de l’armée française
– La fin des massacres de civils
– La lutte contre la corruption.
Aucune de ces requêtes n’a été entendue par le président en dehors de celle qui concernait l’armée française. C’est dans ce climat de défiance que les maliens mécontents ont décidé contre toute logique de surseoir à l’acte 2 du mouvement de protestation. Si on compare la situation des maliens avec celle des algériens et français, l’idée première qui vient en tête est l’immaturité.
On ne peut pas réussir une révolution avec pour porte-parole l’un des acteurs de la caste contre laquelle le combat est mené.
Elijah de BLA
