L’AMRTP l’un des mauvais élèves épinglés par le rapport du Bureau du Vérificateur Général

L'AMRTP épinglée par le BVG

L’AMRTP l’un des mauvais élèves épinglés par le rapport du Bureau du Vérificateur Général

L'AMRTP épinglée par le BVG
Le logo de L’AMRTP (autorité malienne de régulation des télécommunications et des postes)
L’AMRTP (autorité malienne de régulation des télécommunications et des postes), cette institution
reste dans l’ombre mais représente dans ses fonctions, un outil à privilégier par les entreprises et les
particuliers pour la gestion des litiges auprès des opérateurs téléphoniques. Comme toutes les
institutions, l’ARMTP se doit de rendre des comptes sur les aspects techniques et financiers de l’état
des télécommunications et des postes au Mali, mais selon le rapport publié en février
2020 par le Bureau du Vérificateur Général, l’institution ARMTP n’a pas fait allégeance à ses devoirs
régaliens.

Pour l’exercice de 2016 à 2018, un gouffre financier à hauteur de 4 525 370 963 FCFA a été constaté

dont 1 816 684 716 FCFA ont fait l’objet de moratoire de paiement selon ledit rapport du BVG.Nous

vous dressons le tableau synthétique de ces irrégularités constatées.

Tableau des irrégularités financières en Franc CFA constaté par le bureau du vérificateur général

Ces irrégularités financières ont été identifiées suite aux constats suivants :
– Le chef du service clientèle de l’AMRTP ne facture pas l’intégralité des redevances dues.
– Le chef comptable de l’AMRTP n’a pas enregistré la totalité des redevances facturées.
Les irrégularités sont aussi liées au mauvais fonctionnement de certaines activités administratives
constatées le BVG. Dans le même rapport il est mentionné que l’ARMTP n’a pas assuré un certain nombre
de tâches administratives nécessaires à son bon fonctionnement :
– L’AMRTP n’a pas exercé les contrôles requis sur les données financières et comptables des
opérateurs titulaires de licences. Pour la liquidation des redevances de régulation, elle se
limite seulement au chiffre d’affaire déclaré par les opérateurs, aucun contrôle n’est
mandaté pour vérifier la fiabilité de leurs données comptables.
– Le département administration et finances n’applique pas des dispositions relatives au suivi
et recouvrement des créances clients. Tout conclu au fait que le DAF ne fait pas de suivi régulier du
recouvrement des créances ni des opérations de dépôts à terme. En 2017 sur un montant de
2 000 000 000 FCFA seuls 91 000 000 FCFA soit 5% de dépôts à terme ont fait l’objet de
paiement des intérêts par la BSIC.

Cela laisse à dire que l’AMRTP doit rendre compte de tous ces actes obscurs auprès des organismes

compétents. Tant que l’AMRTP n’est pas correcte dans ses fonctions, le droit des consommateurs
n’aura pas de valeur au Mali.

 

NIARE Maramory

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