Lagarde à vue: IBK doit en rigoler

Mardi 26/08/2014 marquait la quatrième fois que Christine Lagarde directrice générale du FMI ait été entendue par la cour de justice de la république (CJR) dans l’affaire d’arbitrage qui a vu Bernard TAPIE empocher 400 millions d’euros. Pendant 15 heures, l’actuelle directrice du FMI a répondu aux questions des enquêteurs dans cette gênante affaire. A la suite de cette énième audition, la commission d’instruction de la CJR a décidé de mettre en examen celle qui a succédé au sulfureux DSK tombé pour des motifs de mœurs dans l’affaire dit « Nafissatou DIALLO ». Faut-il y voir une malédiction des directeurs du FMI proposés par le président Nicolas SARKOZY ? Deux sur deux de ces propositions au poste de DG du FMI sont rattrapés par des affaires.

A quelque chose malheur est bon pourrait-on imaginer du côté de Bamako. Il faut rappeler que l’institution dirigée par Christine LAGARDE fait la pluie et les beaux temps des états africains à travers des ajustements structurels sans fondement qui imposent de privatiser des sociétés gérées par l’état, baisser le volume des fonctionnaires etc… dans l’actualité chaude et croustillante du Mali, il est reproché au président IBK d’avoir acquis un jet privé avec les fonds des partenaires destinés aux urgences du Mali et de son peuple. Le recadrage, même s’il ne souffre d’aucun manque de légitimité, il est sensé de se poser la question de la motivation de ceux qui portent le jugement et de leurs propres moralités. Peut-on se fier à la moralité et aux intentions d’une personne impliquée dans une affaire d’arbitrage qui fait gagner presqu’un demi-milliard d’euros à celui qui est vu par les français comme un escroc en la personne de TAPIE ? Rappelons que l’arbitrage n’était pas une nécessité dans cette affaire TAPIE puisque les parties n’en étaient pas arrivées au point d’un non-retour. L’affaire aurait pu être réglée comme toutes les autres affaires de droit commun mais Mme LAGARDE a jugé bon de raccourcir l’histoire en empruntant une voie qui favorise TAPIE qui n’en demandait pas autant. Le plus idiot d’entre nous s’interroge sur les raison de ce raccourcit. En profiterait-elle-même ? That is the main question. A la justice d’y répondre.

Revenons au président IBK, dans sa communication si communication il y a pourrait mettre un doute sur l’accusation du FMI envers sa gestion. Comment une institution dirigée par une personne aussi légère dans les mêmes proportions qu’IBK lui-même pourrait conduire les faits et geste d’un état fut-il dépendant de la coopération du FMI ? Il faut pensée que cette actualité de la directrice générale du FMI soit une bouffée d’oxygène pour le président dans le face à face qui l’oppose à l’institution qui sera forcément secouée par cette affaire. Si nous vivions dans un monde parfait, on ne doit pas pouvoir juger une personne alors de malversation alors  qu’on est soi-même accusé des mêmes faits.

Malgré son refus de présenter sa démission aujourd’hui à la sortie des interrogatoires, c’est un classique dans ces genres d’affaires que la démission est la finalité car l’image de l’institution en prendrait un coup sévère. Affaire à suivre…

 

ELIJAH DE BLA

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