Finale CHAN2016:  nos parents ont connu la tristesse de Yaoundé 72, nous avons vécu la détresse de Rwanda 2016

Les supporteurs maliens ont placés tous les espoirs dans les aigles locaux pour un premier sacre continental. Une victoire aurait fait le plus grand bien au peuple malien et soigné le morale de tous. Les léopards mieux préparés et mieux entrés dans le match n’ont rien laissés ni dans le jeu ni dans le score. 3 à 0 est le sévère score infligé aux nôtres.  Les maliens n’ont à aucun moment montrés des envies de se surpasser. Ils ont semblés ne pas avoir les épaules pour porter cet espoir nourri par l’ensemble des maliens.
Le milieu de terrain quasi absent était esquivé par La défense qui a préféré se débarrasser des ballons en les balançant  directement  aux attaquants. Très peu inspirée, l’attaque n’a presque pas fait de tires cadrés et a rarement inquiété les défenseurs congolais. Après le second but congolais, les maliens ont  démissionnés de tous les compartiments du jeu laissant les léopards donner libre cours à leurs inspirations. C’est logiquement et fatalement que Djigui DIARRA encaissa un troisième but. A 3 but à 0, la messe était dite pour tous dans cette finale.
Quelques initiatives solitaire des attaquants maliens  viendrons alléger une désillusion qui s’est orchestrée dès la première demi heure du match. Sans aucun doute, là meilleur équipe sur le terrain a remporté cette édition de la CHAN.
A l’image des équipes de jeunes au mondiale junior et cadet, les seniors locaux ont été si près du but final qu’ils pouvaient décrocher la médaille d’or. Le football malien vie depuis la dernière CAN une montée en puissance et un  gain  de confiance. L’encadrement et les dirigeants devraient pouvoir toucher du doigt ce qui manque aux sélections maliennes afin d’y remédier. Ce  serait un crime de lèse majesté de ne rien remporter avec cette génération en or et ses sélectionneurs de la fabrique malienne qui font leurs preuves aussi bien sur le continent qu’au niveau mondial. Le léopard à empêcher l’aigle de survoler Kigali ce 7 Février 2016  comme à Yaoundé en 1972. Les maliens qui n’ont connu cet épopée se sont fait conter cette injustice du sort mais les aigles  reviendront  plus fort. Il faut s’enrichir de ses échec sinon on s’installe dans l’échec. Merci à la bande à Djibril Dramé qui s’est hissée à la finale et sur la deuxième marche du football continental. A nous l’argent et ce n’est pas rien.

 

Elijah De BLA

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