Depuis le jeudi 11 juin, on observe l’apparition d’un campement de fortune dans la rue d’Aubervilliers à proximité de Stalingrad à Paris. Après avoir été délogés, ces migrants vivent dans la rue dans des conditions difficiles. Certains d’entre eux font face à des agressions ou à l’hostilité des riverains. Cependant, ils sont aidés par d’autres habitants du quartier qui leur fournissent de la nourriture, des couvertures, des habits et surtout un soutien moral.
Tout a commencé le 8 juin quand des migrants soudanais, érythréens et tchadiens ont été délogé de leurs logements. Aucune alternative en échange. Ils passèrent ainsi de l’insalubrité à la rue. Ils trouvèrent refuge auprès du local de l’association « Le Bois Dormoy » pendant 3 jours. Ils durent ensuite quitter les lieux pour se retrouver auprès d’une ancienne caserne de pompier. Malheureusement pour eux, la police les chassa par la force le jeudi 11 juin à 17H00 ainsi que les personnes qui essayaient de les aider.
On peut être surpris par l’absence d’élus ou des pouvoirs publics par rapport à cette situation. Malgré la situation administrative irrégulière de certains, est-ce une raison pour bafouer leurs droits fondamentaux ou les violenter ?
On constate ces derniers temps de nombreux faits divers où la police utilise une force disproportionnée qui peut mener dans le pire des cas à la mort des personnes. Faut-il qu’il y ait des morts pour que l’on se mobilise pour le respect des droits de ces migrants ?
Mansa Moussa
