Meeting des partis maliens de l’opposition à Paris, “Un an d’IBK : la régression”

4 Septembre 2013, 4 Septembre 2014, voilà un an qu’Ibrahim Boubacar KEITA est au poste de la magistrature suprême du Mali. Il a été élu pour cinq ans afin de permettre au pays d’améliorer un certain nombre de choses telles que :

-recouvrer son intégrité territoriale,

-mettre en place l’indépendance de sa justice,

-lutter de manière transparente contre la corruption et l’enrichissement illicite,

-permettre aux élèves et étudiants de fréquenter une école viable et formatrice,

-dynamiser l’économie,

-redresser l’armée,

-donner confiance aux maliens.

Il est venu l’heure de dresser un bilan après douze mois. Qui est la mieux placée que l’opposition parlementaire guidée en la matière par le PARENA et l’URD pour s’y coller ? Pour mettre le décor en place avant la matière principale, un meeting unitaire de l’opposition fut organisé à Paris avec la présence remarquée de Tiébilé Dramé, président du PARENA ainsi que l’ex ministre des maliens de l’extérieur Demba TRAORE. La bourse du travail de Paris a été choisie comme théâtre pour ce meeting. La salle principale a été pris d’assaut par environ 150 personnes acquises à la cause de l’opposition et prêtes à en découdre avec la gestion d’IBK. Avant la prise de parole des deux stars du jour à savoir DRAME et TRAORE, les responsables locaux des partis ont chauffé la salle en annonçant les matières qui seront traitées par les deux illustres orateurs. Quand l’heure fut venue pour Demba TRAORE de faire le bilan des douzes premiers mois du mandant de IBK, ce fut une litanie de superlatifs pour désigner le négatif. Il a fait un comparatif entre l’état du Mali avant IBK et aujourd’hui et n’y voit que reculade. Tiébilé DRAME non plus n’a pas été  par quatre chemins, il a fustigé la gestion clanique et familiale de l’ère IBK ajoutée aux dépenses de confort qui tranchent avec les besoins vitaux et urgents de la nation. Il a expliqué à quel point l’attitude d’IBK a fermé certaines portes au Mali – celles du FMI en passant par les partenaires privés du Mali qui sont devenus frileux en voyant les priorités d’IBK.

S’il n y a pas eu de scoop, ce meeting aura malgré tout confirmé l’idée que l’opposition ne compte pas s’aligner avec le pouvoir en place.

 

ELIJAH DE BLA

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