Comment appliquer cet accord de paix au Mali

L’accord de paix malien signé en duplex dans un premier temps entre Alger et Bamako puis finalement à Bamako le 20 Juin 2015 ne fait pas l’unanimité. Pire, il suscite la méfiance et la crainte des maliens. Le pouvoir malien et ses ramifications en font une promotion qui frôle l’indécence tandis que l’opposition le dénonce « dans sa barbe » sans trop crier pour ne pas déranger les « amis » du Mali auxquels ils sont rattachés indéfiniment comme Manuel Valls l’est avec Israël. Comprendra qui pourra.

Les maliens étant mis devant le fait accompli d’un accord auquel peu d’entre eux comprennent la moitié, notre rédaction a fait appel à un responsable d’un parti politique affilié à la mouvance présidentielle malienne pour expliquer son domaine d’application.

Alassane Keita, secrétaire général de l’UDA (union pour la démocratie et l’alternance) était l’invité de l’émission « invité politique ». Il a défendu le président IBK dans ses choix en arguant la complexité du dossier malien dont le président a hérité. Il s’est montré optimiste dans l’application de l’accord sans pouvoir énumérer les garanties. Il accorde sa confiance à la CMA dans l’optique d’un respect de sa part de deal. L’adhésion de l’UDA à la mouvance présidentielle demeure effective.

 

Elijah de Bla

 

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