Un but d’Yves Bissouma et l’histoire continue; bienvenus en finale de la CAN 2016.
Loin de la morosité de la vie malienne, la sélection malienne formée de joueurs évoluant dans les championnats africains vient d’inscrire le nom du Mali dans la cour des grands.
Le Mali, en écartant en demi-finale les éléphants de Côte D’ivoire par la plus petite marge (1 à 0) fait d’une pierre deux coups :
-vaincre le signe indien car de mémoire de quarantenaire, le Mali ne réussit pas face à la Côte D’ivoire lors des confrontations des équipes A de sélections de football.
-prouver que la formation locale de footballeurs maliens est une réussite sur le continent
Cette finale qui est une première pour les aigles locaux dans la CHAN est une occasion d’insuffler la cohésion entre les maliens dans la joie. Le temps d’un tournoi, les esprits s’évadent et s’éloignent du difficile quotidien avec l’espérance de toucher le trophée au bord du fleuve Djoliba.
Les poulains du sélectionneur Djibril Dramé ont fait le boulot jusque-là. De réels espoirs d’un sacre final sont plus que jamais nourris. Les aigles locaux, nos aigles tout court sont si proches du graal que le public sportif malien y croit comme avec les juniors au mondial en 2015. Le football malien n’ayant jamais été sacré sur le continent souffre de ce manque de reconnaissance alors même que son système de formation est reconnu va certainement se servir de la bonne étoile qui le suit depuis 2015 pour se hisser sur le toit de l’Afrique. Ce serait si beau qu’a Kidal la secousse de magnitude 7 sera ressenti avec des drapeaux maliens dans les rues.
Le chant du cygne est un signe que les aigles viennent d’envoyer aux félins de léopard de la RDC en brandissant les défenses des éléphants morts au combat.
« Mali pissanci à magni dèh »
Elijah De BLA
