Blaka décrypte : Le Mali, son président et son peuple sont cantonnés

Depuis le 15 Mai 2015, date sensée redonner un peu d’espoir sur la voie vers la paix trouble version malienne, le président IBK fait souffler le chaud et le froid aux maliens.  Un peu moribond avant le mois de Mai, il a paru énergique lors de la cérémonie de signature de paix entre des convives qui n’étaient pas en guerre devant la caution de ce qui pèse le moins dans la communauté internationale.  Le discours du président avait bluffé son auditoire au point de susciter un espoir chez ceux qui ont rendu leurs cartes du RPM ou se préparaient à le faire.  La lueur d’espoir n’est pas restée longtemps allumée puisque le champion du rétro pédalage comme à son habitude est revenu sur ses propos dans une mise en scène d’une excuse à peine voilée.  Il faut dire que l’outil Tomi Michel n’étant jamais loin de lui,  associé à une publication du journal Médiapart ont eu raison de l’éphémère héros IBK. IBK s’est excusé auprès de ceux qui cantonnent le Mali, son président et son peuple.  C’est bête et méchant mais c’est le constat visible d’un amateurisme institutionnalisé.  Dans la communication approximative du président il est seul comme Rémi sans famille.  Son entourage n’a ni la culture ni le culot d’occuper la scène médiatique pour faire le service après-vente des propos et des plans du chef.  La plupart seraient payés pour dire au chef qu’il a les souliers les plus beaux du monde.  Nous ruminons cette situation inédite d’un pays qui cherche sa voie sans aucun plan ni projet.

 

 

Elijah De Blaka

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