IBK AU MAROC: L’absence de certaines personnes au gouvernement explique leur méchanceté

A la tête d’une forte délégation composée majoritairement des membres du département de l’agriculture, le président de la république Ibrahim Boubacar KEITA a effectué une visite au Maroc.

La présence du tout nouveau président fraîchement réélu à la tête du HCIM Mahamoud DICKO aux côtés du président IBK exprime toute la complicité entre les deux pour conduire le projet de formation des imams maliens au Maroc. Ça s’était le côté mise en bouche.

Sur le plan organisationnel, l’amateurisme légendaire qui caractérise les représentations consulaires et diplomatiques du Mali à travers le monde était flagrant. Les horaires donnés n’ont pas été respectés et la mise en place laissait à désirer. On ne va y passer cent ans mais c’est important à relater.
Pendant les cinq premières minutes de son allocution, le président coutumier du fait s’est livré à une autosatisfaction teintée de prêche aux allures d’un imam vêtu tout de blanc. Il n’a pas hésité à venter ses propres qualités de gestionnaire de la chose public selon l’orthodoxie qui sied à la discipline sans tomber dans le clientélisme. Il a vanté les valeurs du mérite en fustigeant le principe de l’enrichissement personnel comme but.
Il reconnaîtra que l’épine dorsale du Mali est la crise du Nord. Selon lui la rumeur l’accuserait de ne rien faire mais il rappel un principe sacro saint qui est l’appartenance du Mali a l’ONU. L’ONU a déclaré qu’il ne peut rien arriver de grave à un membre de son organisation sans qu’il ne lui vienne en aide et cette ONU a exhorté les maliens à se retrouver à la table de discussion.
Selon le président de la république, nul n’a le droit de revendiquer avec des armes. Seul le gouvernement se réserve ce droit régalien pour défendre le territoire, protéger les populations et sécuriser les territoires. Si les groupes rebelles souhaitent discuter, ils doivent suivre la voie de la vérité, mettre de côté leurs velléités de séparation à base d’outils racistes.
Selon le président IBK, la visite du MNLA à Moscou avait pour but de monnayer le soutient de la Russie contre les richesses minières hébergées par le sous sol Nord malien dans l’espoir d’une future indépendance ou autonomie. Il ne comprend pas comment on peut souhaiter la paix définitive à travers des discussions et agir de la sorte. Étant donné les liens historiques qui lient la Russie au Mali, les Russes ont émis un refus catégorique et informé officiellement le Mali de la démarche infructueuse du MNLA. Les russes ont aussi réitéré leur confiance au Mali à travers son président et leur intention d’aider le Mali. Le MNLA a voulu s’introduire dans la brèche de la crise de Crimée mais  ils devraient savoir qu’une biche ne peut être belligérante d’un conflit d’éléphant.
Il expliquera ensuite son choix porté sur la personne de Modibo KEITA pour porter les négociations sur la question du Nord du Mali.  Il lui reconnaît les valeurs nécessaires pour conduire cette mission, d’ailleurs il exhorte les maliens à faire des prières  afin que ce dernier réussisse la mission qui est sienne.
Il n’a pas pu s’empêcher de lancer des piques contre certaines personnes qu’il ne nommera pas. Selon lui, nombreux sont les maliens pour qui l’histoire a tourné court. Ils espéraient faire partie du nouveau gouvernement Mara mais il ne leur fera pas appel du coup ces dernier tirent le diable par la queue. Il explique la position radicale de certains politiciens par leur absence au gouvernement mais rien ne l’empêchera de sévir si ces derniers commentaient des écarts.  Il fustigera une fois de plus ses opposants qui auraient un comportement différent de ce qu’ils présentent. Selon lui ses  détracteurs dénoncent le choix de Moussa MARA comme premier ministre prétextant son adversité avec ce dernier dans le passé, il dira que seul l’intérêt du Mali compte. Mara à les compétences du poste et je n’ai jamais nourri de rancune envers lui conclura t-il.
En bon acteur de one Man show en langue bamanan, il dénoncera les rumeurs qui lui attribuent un rôle de metteur en scène de la presse malienne en soudoyant les rédactions. Il dira qu’il n’en a pas le temps. Il conclura par quelques petites phrases humoristique dans un style qui est le sien. Ce fut du IBK dans les règles de l’art.

Elijah DE BLA

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