C’est avec des murs dressés que nous avons cultivé nos différences
Ces différences ont fait naitre des ponts pour détruire nos ressemblances
Sans y prêter attention, nous avons fait de la haine de l’autre notre référence
Même si nos discours n’ont aucune cohérence
Nous vivons dans un semblant en soignant nos apparences
Soigner l’esthétique en esquivant la maladie, cet agissement devient de plus en plus une tendance
Des exclus, des incompris et des morts sont fabriqués dans l’indifférence
Pendant que l’homme prive l’homme du secours de l’homme dans une sale concurrence
L’humanité perd son âme dans les réunions en téléconférence
Chaque jour, nous courrons vers nos différentes préférences
Il y a autant d’êtres que de directions sur cette terre et sa grande circonférence
Ce n’est pas un hasard si une minorité contrôle le reste en occurrence
Malgré cette ère de la communication, on prévoit la paix avec des bombes dans l’intolérance
Bombes qui sèment la détresse avec les cratères pour cimetière dans une totale souffrance
Les cimetières devenus lieux de fête, on comprend mieux le système du chaos à outrance
Faut-il faire des gosses s’ils n’ont pas d’espérance ?
Des gosses qui grandissent devant des écrans qui augurent notre déchéance
On élève des mômes avec des carences
Carences qui engendrent des montres au cœur éteint éternellement avec récurrence
Des mômes monstres sans amour ni recul, voilà notre descendance
Le crime et la prime du crime sont nos plans en toute transparence
La prime procure le paradis sur terre avant que nos monstres ne tirent leur révérence
Partir jeune en Syrie ou à l’au-delà, ce n’est pas ce qui était prévu, c’est l’errance
Et la perdition de la foi et plusieurs fois dans nos vies dénudées d’espérance
Il faut croire que l’espoir a pris une balle la dernière fois qu’elle s’est présentée face la violence
Ceux qui détiennent la clé de la paix mondiale ont tant besoin de vendre des armes en apparence
Les armes vont de pair avec les munitions et contre la paix il y a une rude concurrence
Les frappes sont chirurgicales à l’évidence
L’intention est triviale
Les conséquences font naitre la démence
Notre monde est en transe
De Marseille à Paris on ne sait plus si on se trouve en France
La terreur est entrée en danse
Nos pieds dansent mais nos cœurs tancent
Notre âme se meurt tout près de l’hôpital dans la fièvre de l’aberrance
Nos rêves se font dans les ambulances
Les secouristes nous côtoient dans une mutuelle attirance
Triste est notre manque d’assurance
Nous payons chers nos police d’assurance sans y croire à la délivrance
Bourreau comme victime, nous agissons dans la même mouvance
Si la paix dépendait des armes, ça se saurait vu le degré de persévérance
Vendre des roses au lieu des fusils est peut être une romance
Mais vas dire à George de me dire s’il a une solution autre pour taire les souffrances
Nos pères pensent que nos mères flanchent avec nos gosses en errance et nous même en transe dans ce monde en décadence.
Bientôt nous manquerons d’essence pour atteindre l’autre bout et toucher notre chance.
D’ici là, on nous vend la carte de la vigilance.
Face à la mort nous manquons d’expérience
On se demande pourquoi nous fonçons tête baissée dans l’inconnue désespérance
Les paroles de la bouche s’adressent à l’oreille par tacite coïncidence
Le cœur n’est compris que par un autre cœur dans une immense jouvence
Vivre en paix ne dépend que de nous si nous étalons nos cœurs aux cœurs différents sans belligérance
Aux plus forts, les plus faibles demandent un peu de clémence.
Elijah De BLA