Pour haute trahison, la haute cour de justice de l’état doit s’intéresser à IBK

Le président IBK et la haute trahison

Pour haute trahison, la haute cour de justice de l’état doit s’intéresser à IBK

La haute trahison n’a jamais été autant d’actualité au Mali. Tous les indices, toutes les pratiques et toutes les méthodes déployées conduisent à la même conclusion. En effet non seulement le chef de l’état Ibrahim Boubacar KEITA a échoué là où on l’attendait mais il a réussi à créer du déficit ailleurs.
Nous allons rapidement rappeler ce que nous avons dit mainte fois. Le président du Mali n’a pas réussi à créer des emplois autres que politiques, en l’occurrence pour son propre service. Il a échoué à réorganiser une armée pour la défense du territoire. Il pèse presque zéro sur la scène diplomatique. Il joue dans le camp adverse contre le Mali les maliens. Ce fut le cas avec les problèmes de passeports, de cartes NINA et de réadmission des sans-papiers d’Europe. Il passe son temps de parole à magnifier la communauté internationale et tout ce qui est français au détriment des maliens. Il n’a jamais cité le nom d’un soldat malien mort au front pourtant il connait par cœur ceux de la France. Certains comme le Dr Oumar MARIKO, président du parti SADI le soupçonnent d’avoir l’intention de saboter l’armée. Il a laissé l’école de décomposer. Les maliens n’ont pas de défenseurs et la justice n’est présente que pour les sanctionner.
Non satisfait de toutes ces calamités infligées à son peuple, le président a engagé le Mali dans une voie sans issue.

Depuis le mois de Mars 2017, il a lancé un chantier aussi inutile que superflu. Il a voulu recoudre la constitution malienne pour la tailler le boubou à sa propre mesure.

Il a voulu organiser un référendum en l’espace d’un mois pour changer la constitution du Mali. Non seulement son projet fut mal accueilli mais il a divisé le peuple dès le départ. Les maliens ont plus d’une fois exprimé leur refus de ce référendum en se mobilisant comme jamais. IBK a voulu cacher les cris d’alerte des maliens disant « AN TE A BANA » par des cris de joie de ses amis du « OUI AN SONA ». On ne peut pas faire semblant de rire assez longtemps pour cacher les vraies pleures de ceux qui ont mal. IBK l’a tardivement appris à ses dépens.
Il vient de prendre tardivement la décision de surseoir à son projet de révision de la constitution. En effet il a attendu que les maliens soient divisés à travers un clivage OUI et NON violent physiquement. Il a créé une fracture ouverte perceptible dans le débat et dans la vraie vie  (aux quatre points cardinaux sur les 1 240 000 km2 que compte le Mali . Il n’a fait marche arrière que lorsque les maliens ont atteint le point de non retour dans la division et dans la souffrance. On peut considérer qu’il a trahi son sermon qui consiste à se mettre au-dessus de la mêlée de sorte à guider tous les maliens. Notre culture nous enseigne que la demeure d’un héros ne sera jamais un « tomo », certains héritiers périssent, d’autres reprennent le flambeau; autant les disciples de Segou Fassiriba sont nombreux haut perchés au sommet de l’état.

Non seulement IBK était du camp du OUI mais il sabordait celui du NON.

Il a fait de l’ORTM sa chasse gardée et l’entreprise de communication familiale et du camp du OUI. Il a fait de certains, des bons maliens et d’autres, des mauvais. il a engagé les deniers publics pour la campagne du référendum. il a contraint les maliens à faire des dépenses pour les différentes communication. ce fut une perte d’argent et de temps que nous aurons pu utiliser pour trouver des solutions au vrais problèmes urgents du Mali. il n’y avait aucune urgence à changer de constitution. les argument du président pour modifier la constitution étaient un non sens global. il a manqué de respect aux maliens qui n’étaient pas de son avis. il a poussé ses ministres tels Tapo à injurier les maliens.

Pour l’ensemble de ces œuvres, la haute cour de justice doit juger IBK pour haute trahison.

Si les actes du président ne peuvent être qualifiés de haute trahison et jugés alors il faut repenser la structure même de nos institutions de contrôle. Aussi, la société civile doit maintenir le cap afin d’exiger la nullité de l’accord d’Alger signé dans son dos. Les maliens doivent s’intéresser à la chose publique car les politiques ont échoué à nous rendre heureux chez nous.

Surseoir ne veut pas dire retirer, la vigilance est l’ami de celui marche avec un adversaire masqué en ami. En clair IBK diffère la tenue du référendum. Il n’a pas renoncé. Que ceux qui ont compris expliquent aux autres.

 

 

 

Elijah De BLA

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