Amidou TIDJANI : Les magistrats exigent 2 milliards par an mais l’état malien vit à crédit depuis bien longtemps

Amidou TIDJANI

Amidou TIDJANI : Les magistrats exigent 2 milliards par an mais l’état malien vit à crédit depuis bien longtemps

Les magistrats maliens
Les magistrats maliens lors d’une assemblée dans le cadre de la grève illimitée

La grève des magistrats maliens dure plus longtemps que ce qu’avaient prévu les observateurs. Chacun y va de son analyse. Certains restent neutres, d’autres ont choisi leurs camps. Le sujet étant délicat de part la nature même du droit en général et de la fonction de magistrat en particulier, il convient d’avoir le regard d’un spécialiste en la matière. L’exercice de la fonction de magistrat touchant tout le monde, la prolongation de la grève révèle un penchant politique. Entre menace, déterminisme et réaction, nous avons demandé l’avis d’un spécialiste des questions de droit. Nous vous proposons donc l’analyse de Monsieur Amidou TIDJANI, enseignant et chercheur en droit public dans les universités de Paris 8 et Paris 13 au sujet de la grève illimitée des magistrats maliens. Il revient sur la définition de la magistrature, le rôle des magistrats et les incidences de la grève sur le justiciable, sur la vie économique et même sur la vie politique.

La clé de cette analyse se résume dans la dualité entre les revendications des magistrats et la situation d’indigence de l’état malien.

Elijah De BLA

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